Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) lance un appel pour que ses deux collaborateurs enlevés le 8 février dernier lors d’une embuscade dans la province de Jowzan soient libérés sains et saufs et sans conditions. Lors de cette attaque, six autres collaborateurs de l’institution avaient été tués.
« Nous en appelons au sens de l’humanité des ravisseurs et demandons la libération immédiate et inconditionnelle de nos collègues, déclare Monica Zanarelli, cheffe de la délégation du CICR en Afghanistan. Nous leur demandons également de n’entreprendre aucune action susceptible de leur nuire, car nous tenons à éviter que cette tragédie ne prenne une tournure encore plus dramatique. »
Le mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge mobilisé autour de #NotATarget #PasUneCible
Concrètement, le CICR demande aux autorités et aux groupes armés qui opèrent dans la région de tout mettre en œuvre pour que ses deux collaborateurs soient libérés sains et saufs, et de renoncer à prendre quelque mesure que ce soit qui risquerait de mettre leur vie en danger.
Présent en Afghanistan depuis une trentaine d’années, le CICR vient en aide aux victimes du conflit, principalement dans les domaines suivants : les soins de santé, l’assistance alimentaire, le rétablissement des liens familiaux et la prise en charge des restes humains. Le CICR agit en qualité d’organisation neutre, impartiale et indépendante, et sa mission est strictement humanitaire.Par suite de ces événements tragiques, le CICR a décidé de suspendre momentanément toutes ses activités en Afghanistan.