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Ecosia est une toute jeune start-up allemande basée à Berlin. Concurrent direct de Google dans le domaine des moteurs de recherche, ce concept a pour but de planter des arbres grâce à ses utilisateurs par le biais d’un système très simple. L’internaute naviguant sur la toile rencontre un grand nombre de pubs qui ont elles-mêmes payées le moteur de recherche Ecosia pour être là. À L’inverse de Google ou Firefox, les rémunérations d’Ecosia liées aux diverses publicités sont ainsi transformées sous forme de dons pour lutter contre la déforestation. "Aujourd'hui, il faut environ 50 recherches pour pouvoir planter un arbre, ce qui revient à une plantation toutes les 11 secondes", explique Fatima Gonzalez-Torres, responsable de la communauté Ecosia. La marque déclare ainsi reverser près de 80% de ses revenus à diverses associations.
Ecosia soutient actuellement des projets de plantations au Burkina Faso, Madagascar et au Pérou. Ils permettent de produire de la nourriture pour les communautés locales, de maintenir la biodiversité et de transformer des zones arides en forêts. "En choisissant une démarche durable tant au niveau social, économique que politique, nous souhaitons non seulement protéger l’environnement et améliorer le bilan carbone global mais surtout apporter notre soutien aux populations locales".
À travers cette initiative, Ecosia souhaite montrer l’importance des arbres pour la survie de notre planète. L’entreprise nous explique l’intérêt de lutter contre la déforestation pour le bien-être de la biodiversité et plus étonnement de la sécurité pour l’eau et par conséquent pour l’ensemble des populations sur les cinq continents. Pour mener à bien ce projet, Ecosia dit vouloir être transparent sur l’utilisation de l’argent généré. C’est pourquoi dans la rubrique "Qui sommes-nous" du site internet, les employés expliquent grâce à la publication des reçus de dons et d’un rapport d’activité, toutes les initiatives prises.
Nos pratiques numériques ne sont pourtant pas écologiques. Un datacenter (ce lieu de stockage de nos données issues d’internet) consomment en moyenne près de 4 mégawatts par heure, soit la consommation de 3.000 foyers américains. L’idée d’Ecosia est donc pour le moins étonnante: quand le pollueur se transforme en protecteur de l’environnement, comme un système de "pollueur-payeur" pour les grands groupes publicitaires, adepte du modèle de la surconsommation. Une initiative qui pourrait bien en lancer d’autres, à l’heure ou la conscience écologique semble de plus en plus forte.