Inside Llewyn Davis (vu 3 ou 4 fois en 1 an)
500 Days of Summer (vu 3 fois)
Eternal Sunshine of the Spotless Mind (vu 1 fois)
The Royal Tannenbaums (vu 2 fois)
Juno (vu 1 fois)
Lost In Translation (vu 1 fois)
J'ai aussi vu (et aimé) Garden State.
Les autres films du top ten étaient Frances Ha, Her et Submarine. Je compte voir probablement les deux premiers et ne tournerai très surement pas le dos au dernier qui me rappelle un film que j'ai adoré* (et acheté aussi) plus jeune.
Moi qui me pensait emo, un peu douche, mais tellement simple dans l'intensément analytique sentimental, émotif et inquiet bien que brutalement confiant, intello/down to earth je serais donc aussi hipster.
aaaaaaaaaah...ces étiquettes...
Un hipster est un terme anglo-étatsunien apparu d'abord dans les années 40 pour identifier un phénomène nouveau, les amateurs de jazz, plus particulièrement les amateurs de be-bop et bientôt du cool jazz de Miles. Les premiers à se faire étiquetter de la sorte étaient généralement de jeunes blancs, s'habillant "tendance" et qui fréquentaient des lieux où se produisaient des musiciens afro-Étatsuniens ou latinos, nouvellement appréciés. On y dansait là dessus, ce qui, aujourd'hui, serait très drôle à voir, car c'est assez dur d'imaginer un style de danse s'accordant à des rythmes parfois fort all over the place.
Kerouac, Corso, Ginsberg, Burroughs et la beat generation en sont entre autre nés.
Avoir vécu à cette époque, j'aurais été lourdement attiré par le mouvement puisque de nos jours, je fréquente, autant en littérature qu'en musique, cette époque musicale (jazz plus que crooner) avec beaucoup de passion. (C'est la faute à Woody)
Ce qui est tout à fait moi, oui.
De l'horoscope mieux emballé.
Moi qui aime assez peu les étiquettes et me considère beaucoup plus complexe que la simple épithète hipster, me faisait donc à l'idée que bon, c'était comme ça.. J'ai donc en moi beaucoup de hipster. J'étais fou de joie, enfin moi! je dansais comme la fille ici, ayant enfin compris ma vie.
J'ai même fait un test à la con sur le net et on m'a qualifié, au résultat final, de Brainy Hipster, c'est-à-dire, hipster, qui ne le savait pas, s'en moque et ne voudrait pas vraiment se faire qualifier ainsi.
Ce qui est aussi totalement vrai. C'est fou comme on me connait mieux que moi-même! J'EXISTE!
"Salut...t'es tu revenue habiter dans le coin?" (je savais que sa mère habitait près de chez nous, mais qu'elle habitait, elle, beaucoup plus au sud, à Montréal)
"Oui...ben...je suis retournée habiter chez ma mère pis j'ai pris un abonnement ici...tu suis les cours offerts gratuitement?"
"Nonon, j'essaie seulement de me donner une heure d'entrainement par jour quand je le peux"
"Ça pourrait toujours aller mieux, C'est un gagne-pain qui me fait acheter du pain cheap"
Après avoir jasé platement de l'entrepôt, je ne savais trop quoi lui dire, je me suis surpris à échapper une des lignes les plus triviales des rencontres potentiellement amoureuse au monde.
"Tu viens ici souvent?"
Elle a rosi, a souri, comme si je lui donnais rendez-vous, a baissé les yeux et m'a dit quand à peu près dans la semaine elle se trouvait au gym. Laissant derrière un parfum de flirt non intentionnel de ma part, qui semblait plus direct de la sienne.
L'absolue mauvaise interprétation.
Il m'a beaucoup semblé en tout cas.
Mais si j'ai bien compris, c'est aussi le propre du hipster d'être toujours dans un imbroglio relationnel quelque part.
Particulièrement entre homme et femme.
Je suis vraiment hispter.
*Il manque au clip, son meilleur moment, la réplique de Robin Williams suivant celle de celui qui dit qu'il exerce son droit de ne pas marcher, Williams lui répond: "Vous venez exactement d'illustrer mon point: nager contre le courant!". le clip aurait dû s'y arrêter.
** Vous faites toujours l'amour à 22h24 vous? zêtes plates, moi j'essaie de surprendre en tout temps,