« Les bonnes rencontres au bon moment ». C’est surement de ça qu’est faite la vie. Des idées, des passions qui se partagent et beaucoup de communication.
Olive Kitteridge est surement un livre que je n’aurais pas lu sans une bonne amie qui avait fait de cette lecture un coup de cœur. Je me suis empressée d’entrer dedans et de savourer.
Un peu commun par son histoire, c’est bien plus qu’une intrigue qui se déroule de façon banale.
C’est l’entrée dans la vie d’une famille américaine qui peine à s’écouter et à s’aimer. Olive, c’est la femme de la famille, celle qui tient le gouvernail et qui ne laisse pas les émotions se distiller comme elle devrait le faire pour que chacun soit libre et épanoui.
On assiste et on observe en râlant et en se disant qu’au fond, des gens si acariâtres, ça n’existe que dans les livres.
Pourtant, petit à petit, au fil des anecdotes qui nous sont présentées, on s’identifie, plus ou moins certes mais on soupçonne que tout à chacun pourrait être cette femme.
On prend peur, on sourit, on se joue de l’ironie et du sarcasme qui donnent à ce texte une nuance toute particulière; entre le confort et l’inconfort. Les situations sont cocasses, drôles ou éprouvantes, faites de paradoxe constant.
Si vous en avez le temps, prenez quelques heures pour regarder la série dans la foulée qui a été imaginée et inspirée du roman.
Les acteurs y sont parfait. L’ambiance est rendue avec brio et on s’imprègne d’une ambiance, de caractères, c’est fascinant.
Un texte et une série qui m’ont marquée et qui m’ont fait passer des moments peu banals.
Un travail d’écriture et d’adaptation à découvrir.
Olive Kitteridge, Elizabeth Strout, Le Livre de poche, 2012
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