Surgis d’une seule eau
Comme une jeune fille seule
Au milieu de ses robes nues
Comme une jeune fille nue
Au milieu des mains qui la prient
Je te salue
Je brûle d’une flamme nue
Je brûle de ce qu’elle éclaire
Surgis ma jeune revenante
Dans tes bras une île inconnue
Prendra la forme de ton corps
Ma souriante
Une île et la mer diminue
L’espace n’aurait qu’un frisson
Pour nous deux un seul horizon
Crois-moi surgis cerne ma vue
Donne la vie à tous mes rêves
Ouvre les yeux.
Paul Éluard
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