Affaire Théo, pas moyen de connaître la vérité

Publié le 17 février 2017 par Lheretique

L'inconvénient avec les médias qui sont les nôtres, c'est qu'on sait qu'ils ne font plus depuis longtemps un travail d'enquête et de vérification sérieux. La plupart du temps, ils se prêtent aux interprétations idéologiques selon leur sensibilité politique.

Dans l'affaire Théo, je n'arrive pas à déterminer tous les tenants et les aboutissants. 

J'ai quand même l'impression que le garçon dont il est question a bien été victime d'un policier qui est loin de faire honneur à sa profession. Ce gars-là a été déjà pincé auparavant pour des faits similaires. Si ce que dit Théo est vrai, il doit être destitué.

Cela dit, on oublie aussi que le fameux Théo s'est interposé de manière violente et qu'il cherchait à couvrir la fuite de quelqu'un qui devait être arrêté.

On a d'un côté des témoignages de jeunes de ces quartiers qui disent qu'ils sont sans cesse contrôlés. Mais quand on s'y rend, dans les quartiers en question, on est en permanence sous la menace d'une agression, et, pour les filles, d'un viol.

Les bobos, intellectuels et artistes des quartiers branchés s'y entendent à dénoncer les violences policières. Sauf que...le quotidien des policiers c'est aussi ce que décrit celui qui leur a fait une réponse publique chez Marianne (à lire ici)

Le problème, c'est que l'expérience que j'ai des quartiers sensibles, parce que j'y ai vécu par le passé, elle ressemble à ce que décrit le policier de Marianne, pas à ce que disent les jeunes qui assurent être harcelés.

Je suppose que j'ai une vision partielle, partiale même, de la vie des "quartiers", comme on dit avec des guillemets. 

En tout cas, la délinquance endémique, les agressions incessantes, ce n'est pas du fantasme, je peux le garantir au moins pour les zones dans lesquelles j'ai évolué.

Et pour ce qui est des policiers, j'ai vu de mes propres yeux une horde haineuse suivre une voiture de police en caquetant, une autre encore plus nombreuse se rassembler avec des armes devant un hyper-marché.

Il faudrait que tous ceux-là, ils cessent de se faire passer pour des pauvres victimes parce que ce n'est pas exactement le souvenir qu'ils m'ont laissé.