Si la règle déontologique première d’un journaliste est de rechercher la vérité et de la dire, en diffusant une information de qualité, je ne vois vraiment pas ce qu’a pu apporter l’insupportable exercice d’enfumage plutôt atroce que fut l’interview de Bachar Al Assad. Etait-il tellement indispensable, nécessaire et urgent d’accorder une telle tribune à un personnage si détestable qui s’est rendu coupable de massacres de civils, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité largement démontrés factuellement ? Amnesty international a par exemple horrible révélé que près de 13.000 prisonniers étaient morts par pendaison dans une seule et même prison près de Damas entre 2011 et 2015. Aussi, quel besoin y avait-il là, si ce n’est une bien sale manie contemporaine du buzz à tout prix, de la part d’Europe 1 et de Fabien Namias ? Le résultat, fort attentu, est bien maigre en vérité :
Circulez, il n’y a rien à voir. Bravo Mr Namias. je ne vous félicite pas.