Le premier pour y perdre mes yeux
et ne plus les voir
Le second pour entendre
ce petit oiseau fou qui toujours
me fait signe
Et le troisième pour le briser
en autant de morceaux que ma vie
émiettée.
***
Vera Feyder (née en 1939, à Liège) – Contre toute absence, poèmes (1960-2003) – Le Taillis Pré, 2006