Malgré tout, 1357 auteurs de bandes dessinées continuent, quand même, à pouvoir vivre, de leur métier.
Seulement, est-ce que tous les 1357 auteurs (contre 1325 en 2006) qui arrivent à vivre de ce mode d'expression (sans être obligatoirement inscrits comme professionnels), laisseront une trace dans le futur ? Pour l'instant, il leur faut survivre dans un contexte de plus en plus difficile, en ayant au moins 3 albums disponibles et un contrat en cours ou en travaillant régulièrement pour la presse, afin de s'assurer un revenu moyen.
Depuis le 16 février 2007, les intérêts économiques et sociaux, ainsi que les droits moraux de ces 1357 créateurs -dont 137 sont des femmes (soit 10,09%, pour 134 et 10,11%, en 2006), et dont 232 sont scénaristes sans être également dessinateurs (soit 17,09%, pour 223 et 16,83% en 2006)- sont défendus par un groupement "bande dessinée" au sein du SNAC (Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs). Cette structure, créée grâce à certaines pointures comme Alfred, Christophe Arleston, Virginie Augustin, Alain Ayroles, Denis Bajram, Joseph Béhé, David Chauvel,
Frank Giroud, Richard Guérineau, Cyril Pedrosa, Valérie Mangin, Lewis Trondheim et Fabien Vehlmann, était nécessaire. Aujourd'hui, dans l'univers en pleine mutation de la bande dessinée francophone, les auteurs ont plus
que jamais besoin d'être épaulés, afin de faire valoir leurs droits !
Gilles RATIER
Secrétaire général de l'ACBD
Merci à mes amis de l'ACBD :
Jérôme Briot, Virginie François, Patrick Gaumer, Philippe Guillaume, Brieg F. Haslé, Ariel Herbez, Jean-Christophe Ogier, Fabrice Piault, Denis Plagne et Laurent Turpin