Le but de cet article et des suivants est déjà consigné dans cette photo et son titre –choc que je vous ai présentés il y a 15 jours
Quels en sont les auteurs que je vais « disséquer » ?
1 : Dans un premier article , SYLVAIN GUILBAUD ,journaliste
Son titre et sous-titre : « Trois façons d’appréhender le monde »
Les physiciens s’accordent sur les résultats et les prédictions de la physique quantique mais pas sur la description que cette théorie propose de la réalité
2 :Dans un deuxième article ,ALEXIA AUFFEVES , physicienne ,NAYLA FAROUKI , philosophe ,PHILIEE GRANGIER , physicien
Son titre et sous-titre : « Manifeste pour un nouveau réalisme quantique »
Le point de vue novateur propose de concilier l’existence d’une réalité indépendante de l’observateur avec l’importance du contexte expérimental
3 : Dans un troisième article :THOMAS BOYER KASSEM , philosophe
Son titre et sous-titre : « Une théorie en quête de sens »
Tout concept nécessite d’être relié à l’expérience que l’on fait du monde qui nous entoure .C est le rôle de l’interprétation qui fait débat en physique quantique
---------------------------------------------------------------------------------------------------
1 :J’ai trouvé l’article de SYLVAIN GUILBAUD clair et bien « balancé » … Et je vous le résume en quelques phrases …et avec ses propres dessins présentés ci dessous
L’histoire de la physique quantique ,une fois qu’ on l’a laissé un peu se « décanter « peut se résumer par plusieurs de ces petits dessins /L ‘ interprétation standard , celle de DAVID BOHM et celle d’EVERETT
Dans la première, on regarde les résultats de deux tireurs de lumière passant à travers les 2 fentes parallèles de YOUNG .Le premier observateur ,un physicien classique , verra sur l écran plus loin les 4 rangées d’impacts et dira que la lumière part tout droit et comme une particule ( une balle) ….Le 2ème , physicien quantique , sera plus patient ! Il verra plus loin des rangées de courbes dites figures d’interférences, car en passant par les fentes ce sont les ondes qui les ont créé ensuite … mes figures vous les montrent dans les 2 cas
Et le physicien de conclure que si on tire des électrons , à la place de photons on retrouvera les 2 résultats mais le 2 ème en deux phases , les trous classiques et les franges d’interférence , tout comme LOUIS DE BROGLIE le montra en 1927 car l’électron est lui aussi à la fois interprété comme une balle et son onde avec .
Mais là , où les querelles commencent c’est quand NIELS BOHR explique que parler de l’état du photon , ou de l’électron avant sa mesure , c’est impossible puisque c’est comme s’il passait par les 2 fentes à la fois et sa trajectoire reste indéterminée ( dite interprétation de COPENHAGUE )
Dans l’interprétation de BOHM l’explication est différente : l’électron ne passe pas partout ,sa trajectoire est bien déterminée même si elle n’est pas connue ….Il est cependant piloté par sa « fonction d’onde » qui , elle , semble comme « cachée » , modifiée par la mesure et c’est cela qui crée l’interférence ….
Dans l’interprétation d’EVERETT l’électron suit toutes les trajectoires possibles , et celle s–ci dans des mondes différents et co-existants parallèlement
______________________________________________________________
Pourquoi, alors vous demandez vous , existe-t-il encore « du bruit et de la fureur » autour de ces 3 interprétations ? Pourquoi les philosophes prêts à tout pour monter un « buzz » chaque fois que les physiciens se chicanent , sortent- ils leurs oripeaux et grands principes pour nous parler d’ un conflit insoluble entre réalisme et indéterminisme ????
Tout vient de l’interprétation des équations de DAVID BOHM : les fonctions d’ondes gouverneraient tout et de ce fait ,l’état d’ un fonction ne supporterait pas de « chatouiller » instantanément l’état d’une autre …. Ce qui définirait une sorte de pouvoir de non localité de la physique quantique et expliquerait le phénomène d’intrication de 2 particules ….A SAVOIR , sj les 2 A et B sont intriquées toute mesure sur A modifie son état et la fonction d’onde de B donc la mesure de B !!! ( Expérience d’ALAIN ASPECT et inégalités de BELL)
____________________________________________________________________
Je crois avoir résumé ce premier article sans le pervertir ou par mauvaise foi ….. Mais dans l’article suivant je partirai à la chasse aux idées fausses , à mon point de vue du moins et je reviendrai sur plusieurs points en particulier :
- Une particule relevant de la physique quantique peut en effet , avant toute mesure , être décrite par une superposition d’ « états » . Cela ne veut pas dire qu’elle soit devenue par miracle multiple à tout instant t et en particulier douée d’ubiquité !
-La non localité d’une particule jugée quantique ne l’autorise pas à prendre une quelconque extension physique spatiale infinie et par exemple à la douer d’un pouvoir de « communication instantanée « avec son autre particule intriquée et au loin.... . Dépasser la vitesse de la lumière dans ces conditions d intrications est illusoire et s’oppose au principe de causalité .NON LOCALITE ne signifie pas NON LOCALISATION
-La transition pour un objet relevant du REEL entre physique classique – physique quantique n’est pas décrite par l’interprétation de COPENHAGUE mais l’est correctement par la théorie DAVID BOHM/DE BROGLIE
LE PROCHAIN DE MES ARTICLES sera par conséquent et très exceptionnellement un véritable article de physique EXPERIMENTALE et les lecteurs de l OBS en sont avertis !
A suivre