J’ai lu plusieurs ouvrages de Douglas Kennedy, auteur que j’aime bien du fait de son écriture simple qui permet, malgré tout, de s’évader assez facilement. Je n’ai donc pas été surprise en constatant que l’histoire de Mirage se déroulait au Maroc, destination adoptée pour Robyn et son époux, Paul, pour se redécouvrir, pour prendre du temps à deux, pour changer d’air, pour faire un bébé … Mais, au détour de ce voyage, Robyn s’aperçoit qu’elle ne connaît pas si bien l’homme qui partage sa vie : elle fait une terrible découverte qui l’éloignera de son homme tant amoureusement que physiquement puisque Paul disparaît. Et si l’amour n’était qu’un mirage ?
Les personnages ne m’ont pas convaincue. J’ai vu dans ce livre de trop nombreux clichés dès lors qu’il s’agissait de décrire le désert saharien lors du périple de Robyn (qui se voulait être un voyage initiatique ?)
Je n’ai pas accroché finalement. La fin me laisse perplexe. Je n’ai pas retrouvé le plaisir habituel que j’éprouve en lisant du Douglas Kennedy. Petite déception. Contrairement à d’habitude, j’ai été contrainte de me forcer à tourner les pages les unes après les autres de ce roman de 426 pages pour arriver au bout de l’intrigue et connaître la fin, laquelle me laisse un goût d’inachevé.