Elle est australienne. Elle joue du folk. C'est beau. Voilà l'essentiel à savoir sur Julia Jacklin ! Ou pas ... Car depuis Angus & Julia Stone, jamais l'Australie ne nous avait fait écouter un folk aussi doux. Et la presse ne s'y est pas trompée. Elle a été dithyrambique avec Don't Let The Kids Win, le premier album de Julia Jacklin. " Un mélange d'Angel Olsen et Sharon Van Etten " pour les uns, " Un album folk-rock sublimé par des paroles empathiques et une voix délicate " pour d'autres, ou enfin " Une Cat Power avec des sonorités bluegrass ".
Pour ma part, je suis en accord avec les spécialistes folk. Oui Julia Jacklin a du Cat Power dans l'âme. Non pas la voix, très loin de l'écorchée Chan Marshall, mais dans la musicalité, très simpliste et à la Moon Pix : guitare électrique en mode folk, batterie en écho et voix douce. Voulu ou non, Julia Jacklin se la joue Cat Power, le côté dépressif en moins. Ecoutez " Motherland ", " LA Dream " ou " Same Airport, Different Man " pour comprendre la similitude musicale et non vocale avec l'américaine.
Hormis la similitude avec ses aînées, Julia Jacklin a déjà tout d'une grande artiste. Son premier album est garanti 100% folk-rock, 100% beauté, 100% mélodieux. On ne s'ennuie à aucun moment. Aucun titre n'est en trop. Don't Let The Kids Win est une ode à l'évasion. Une ode à partir loin de toute civilisation, à se perdre dans la nature, et vivre une expérience Into The Wild. Car oui, à la fin de l'album, j'ai eu envie de chanter, au coin du feu avec Kristen Stewart, " Angels from Montgomery " (un classique country folk de John Prine).
Si vous n'êtes pas encore convaincu à 100%, je vous conseille de regarder le dernier clip de la jeune australienne, " Coming Of Age " (le plus rock de l'album), ou d'aller la voir en live, le mardi 21 février, en première partie d'Andy Shauf !
► Julia Jacklin sera en concert au Café de la Danse, à Paris, le 21 février 2017.
► Don't Let The Kids Win, premier album de Julia Jacklin, sorti le 7 octobre 2016, chez Transgressive Records.