« Aujourd’hui, une trentaine de camions partant de ces carrières devaient livrer du sable et des graviers à Flamanville pour une coulée de béton prévue demain matin, et qui aurait marqué la reprise des travaux, précise Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire à Greenpeace. C’est précisemment ce que nous empêchons par notre action d’aujourd’hui. Il nous semble impensable que les travaux reprennent sans qu’aucun des problèmes qui avaient motivé l’arrêt des chantiers le 21 mai n’ait été résolu. »
Avec l’EPR, l’industrie nucléaire tente un gigantesque coup de bluff et s’avère incapable de mener à bien un projet inutile, dangereux et hors de prix, en France comme en Finlande.
Ce matin en Finlande, Greenpeace a fait survoler le chantier de l’EPR d’Olkiluoto par un zeppelin jaune et noir de 40 m orné d’un sigle radioactif et d’un « Non merci » pour dénoncer les problèmes de sûreté, le retard (plus de deux ans) et le dépassement budgétaire global de 1,3 à 2,2 milliards d’euros (pour un prix initial de 3,3 milliards).
Vous pouvez consulter le dossier de presse :
Réacteur EPR de Flamanville : où en est-on ?
Finlande, l’autre pays du nucléaire