Voilà ce que l'on doit conclure de la conférence de presse grotesque du député gerry sklavounos, accusé d'inconduite sexuelle et de harcèlement perpétuel à l'égard de femmes de son parti et d'ailleurs.
Ce n'est pas lui le problème. Ce sont elles. Elles n'ont pas comprises qu'il ne voulait que socialiser, alléger l'atmosphère, faire le clown. En anglais, il as même rendues les victimes francophones. Il l'a fortement suggéré en disant que c'était peut-être culturel.
Quand j'ai travaillé dans Ville St-Laurent, les anglophones d'origine s'entendaient tous pour me dire:
"Les francophones sont non seulement souvent plus jolies, mais plus cochonnes aussi". gerry sklavounos a carrément incarné ce personnage dans un film de l'un de ses amis, plus jeune. Des propos vulgaires, dans sa bouche, (propos alors scénarisé), odieux, des échos de vestiaire horrifiants si vous en expérimentez la chose pour la première fois. On s'est vite empressé de faire retirer les images du film sur le net. Ça invitait les amalgames entre la fiction et la réalité.
Mais avant-hier, gerry sklavounos nous as dit qu'il y a avait beaucoup plus de fiction qu'il y avait de réalité dans toute les accusations portées contre lui. TOUTES les femmes qui ont interprété ses gestes, son attitude et ses comportements, se sont trompées. Elle ont été de mauvaises interprètes de sa camaraderie. Elles étaient toutes un peu sottes. C'était des femmes. Des fuckings frogs. Les femmes ne comprennent pas. Elles ne comprennent pas qu'il n'est qu'un peu charmeur.
gerry sklavounos est passé de présumé innocent à crapule manipulatrice.
Ce n'était pas grave. Ce n'était qu'insinuations.
C'était pas lui. C'était elles.
C'était elles.
C'était Elles.
"Je serai à l'avenir plus prudent"
Je ne changerai pas. Je ferai en sorte qu'il n'y ait pas de témoins. Je ferai en sorte de ne pas me faire coincer. Un manipulateur cherche toujours à mieux piéger.
Des excuses? pas question, ce serait admettre un crime. il n'admet rien.
C'était pas moi. C'était Elles.
Je ne suis pas une femme. Mais si j'en étais une, je mettrais le feu au ciel dans sa circonscription.
Je ne voulais pas vous écrire sur le sujet hier car le mépris et la colère m'aveuglaient. Je vous ai offert une autre variation de la femme traitée indignement sous forme d'humour. Il me fallait rire tellement je brûlais de rage en dedans.
Je vous parle demain du choix des mots. On a parlé d'un mea culpa de sa part. MEA CULPA = JE RECONNAIS LA FAUTE QUE J'AI COMMISE. Surtout pas. Ce n'était pas un agresseur repenti qui nous as été présenté. C'était la nouvelle figure de proue de la culture du viol*.
Ce n'était pas moi, c'était Elles.
Et la pauvre Jannecke. à ses côtés... le visage de la cocufiée... Pour copier Huma Abedin? Jannecke voulait nous montrer sa version de The Good Wife? Elle jouait chaque émotion à ses côtés. C'était 100% obscène. Du mauvais théâtre. Fallait que t'en victimise une autre davantage devant tout le monde? Pourquoi pas tes enfants tant qu'à y être? Tout le monde a vécu l'enfer selon ce que tu nous dit.
Ta femme, pleine d'empathie à tes côtés...
Ça, ça doit être culturel.
J'apprends la haine.
Qu'est-ce que c'est laid.
Qu'est-ce que c'est laid.
Aucune majuscule ne devrait être utilisée en parlant de ce député.
Le plus minus des hommes.
Et nouveau visage de la culture du viol.
Mais retenez-le, mesdames francophones, il vous as rendu service. Il sera plus clair face à VOS incompréhensions.
L'insulte est immense.
*Un terme qui ne doit plus être utilisé par Manon Massé qui en détourne toujours le sens.