Même si on ne vit pas dans la jungle ou sous les tropiques, une machette (appelée également un coupe-coupe) peut être utile au jardin, pour couper la végétation.
C’est une sorte de croisement entre un grand couteau et
une épée. Le manche est court et la lame fait en moyenne 40 cm, mais peut aller
jusque 70 cm.
Que ce soit pour débroussailler, couper des ronces, des
branchages, une coque dure ou même pour hacher rapidement des végétaux, la
machette est un outil pratique, utilisé partout dans le monde.
Hélas, elle sert aussi parfois d’arme de guerre (comme durant
le génocide du Rwanda ou récemment dans les faits divers).
Sa forme et son nom diffèrent selon son origine : Kukri au
Népal avec une lame fortement courbée, Barong aux Philippines, Bolo en Asie du
Sud-Est et en Océanie, Panga en Afrique, Coupe-coupe en Afrique francophone, Parang
en Malaisie avec une lame droite, Golok en Indonésie, Latin machette au Brésil,
en Équateur et au Salvador.
Mais sa solidité est toujours reconnue, d’ailleurs son nom signifie
« petit marteau » en espagnol. Pour preuve, un seul coup de machette
suffit à ouvrir une noix de coco en 2.
La lame est fabriquée généralement en acier au carbone, plus
souple et pratiquement incassable, mais qui a malheureusement tendance à rouiller, car il n’est pas inoxydable. Le manche en bois ou plus rarement en plastique
est riveté sur la lame.
On peut en acheter en jardinerie. Elles ne sont pas vendues
aiguisées (par sécurité), vous devez donc le faire vous-même, avant la toute
première utilisation, à l’aide d’une lime tiers-point ou une pierre à eau et
bien sûr le faire régulièrement ensuite. Vu la taille de la lame c’est parfois
un travail fastidieux, mais qu’il ne faut pas bâcler pour avoir un outil pouvant
travailler de manière optimum.