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[Critique] Shikantaza : Chinese Man, les chakras en ébullition

Publié le 10 février 2017 par Linfotoutcourt

Ils ont beau " être assis sans rien faire " (du japonais Shikantaza, en référence à une posture de méditation bouddhiste), les Chinese Man ont quand même la bougeotte. Et c'est communicatif : leur huitième album est un authentique hymne pour les baroudeurs, avides d'avaler des kilomètres et des kilomètres... Quitte à en perdre certains en chemin.

Cosmopolite. Enregistré entre Bombay, Marseille et l'Ardèche, Shikantaza nous ouvre des portes sur des terres métissées, entre ambiances tribales, jazz, électro et hip-hop. Ainsi, le trio marseillais nous balade sur les routes d'Amérique latine, au croisement de l'Asie ( Shikantaza) et de l'Inde ( Maläd, feat Alejandro Jodorowski !). Avec le premier clip ultra graphique , Chinese Man ouvre plus largement les frontières et nous envoie carrément en orbite.

Maîtres zen ? Un voyage aux confins du monde qui perd un peu de sa substance sur les 16 titres que composent l'album : les styles et les ambiances éclatées empêchent une vraie homogénéité de l'ensemble, comme si les trois DJ/musiciens voulaient nous en montrer beaucoup, sans que l'on prenne le temps de savourer ce qui défile sous nos yeux. Sorte de méditation hyperactive, Shikantaza reste une pièce singulière dans l'œuvre de Chinese Man, les fourmis dans les jambes et les chakras bien ouverts au monde qui les entoure.

Shikantaza de Chinese Man, sorti le 3 février 2017

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