Les trois marques high tech les plus en pointe en matière d'environnement sont Apple, HP et Microsoft, selon 3 500 décideurs informatiques de 11 pays interrogés pour Green Factor, une étude menée par trois sociétés de marketing et communication (Strategic Oxygen, GCI group, Cohn & Wolfe). Aucune marque n'est toutefois reconnue comme un leader incontesté en la matière. En bas de classement, on trouve SAP, Alcatel-Lucent, Nortel et EMC.
Les marques les plus associées à une technologie "verte"
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A noter : les trois marques distinguées par les décideurs informatiques ont en revanche été épinglées par Greenpeace qui publie tous les trois mois un classement des entreprises high tech les plus responsables.
Selon Green Factor, 70% des décideurs informatiques mondiaux privilégieraient les produits d’une marque verte s’ils en perçoivent les bénéfices pour l’environnement et le business. Et près de 60% sont prêts à payer plus pour des produits verts.
La sensibilité aux produits respectueux de l’environnement varie selon les pays : l’Inde arrive largement en tête, avec un décideur informatique sur cinq prêt à privilégier une high-tech écologique et à payer un surcoût de 5% dans cet objectif. En France, la proportion est de seulement un peu plus de un sur dix.
Les pays les plus demandeurs de produits informatiques écologiques
Les Allemands sont les plus réticents : 24% estiment qu’acheter des produits informatiques verts n’a pas vraiment d’impact sur l’environnement. Une proportion au moins deux fois plus importante que dans les autres pays. En France, elle atteint 11%.
Le prix reste le nerf de la guerre : dans neuf pays sur onze, il est la première barrière à l’adoption d’une attitude plus écologique. Parmi les autres raisons invoquées, la plupart sont d’ordre économique : une efficacité qui ne compense pas le coût supplémentaire, un retour sur investissement insuffisant… En France, 49% des décideurs informatiques s’attendent à devoir payer entre 1 et 9% de plus pour avoir une technologie plus « verte ».
Si le surcoût reste un frein majeur, la grande majorité des décideurs informatiques pensent privilégier les produits écologiques pour le renouvellement de leur matériel dans l’année qui vient : 74% vont probablement ou certainement chercher des versions plus écologiques pour les ordinateurs portables et 72% pour les ordinateurs de bureaux. De quoi inquiéter les marques dont la dimension écologique est mal perçue...