Notre passion pour la maison Dior avait été ravivée par le travail de Raf Simons et, après son départ, on s'est demandé qui pourrait bien parvenir à conserver cette belle lancée moderniste et inspirée.
Et bien, Maria Grazia Chirui, anciennement chez Valentino, y est arrivée, sans fracas, avec intelligence et douceur.
On retrouve son gout pour les robes éthérées qui font les femmes devenir de véritables créatures divines païennes, comme tout droit sorties du Songe d'une Nuit d'Eté.
Mais à cela, elle a jouté une note définitivement Dioresque, avec ses réinterprétations de la silhouette New Look et des robes de bal des années 1950 du couturier mythique. Des emprunts au passé, redessinés avec sensualité et légèreté.
Sans parler de ses parures de tête naturalistes qui bousculent les codes luxueux de la haute couture.
Un véritable Jardin d'Eden...