" Quand le jeune Karl Rossmann, âgé de dix-sept ans et expédié en Amérique par ses pauvres parents parce qu'une bonne l'avait séduit et qu'elle avait eu un enfant de lui, entra dans le port de New York, sur le bateau qui avait déjà réduit son allure, la statue de la Liberté qu'il regardait depuis un long moment lui parut tout d'un coup éclairée d'un soleil plus vif. Son bras armé d'un glaive semblait brandi à l'instant même, et sa stature était battue par les brises impétueuses. - Si haute ! se dit-il. "
J'ai l'impression d'avoir tant et tant entendu parler de Kafka qu'il fallait bien que je lise enfin un de ses livres un jour ! Pourtant, comme la croix l'indique, je n'ai pas apprécié cet univers. J'ai trouvé l'histoire atypique certes, mais aussi très banale. Il n'y a rien de poignant ni de passionnant dans ce récit. Je dois cependant ajouter que le début m'a plu. Justement, j'ai étudié le chapitre 1 "Le soutier" en cours, ce que j'avais trouvé très intéressant. Karl Rossmann est un jeune garçon âgé de dix-sept ans (bien qu'à un moment il dise avoir seize ans) qui est envoyé en Amérique par ses parents parce que leur servante a séduit le jeune homme et en est tombée enceinte. Karl part ainsi vivre le rêve américain, enchaînement les expériences et les obstacles. J'ai eu l'impression d'avoir déjà lu les premiers chapitres pour les avoir étudiés donc j'étais plutôt distraite dans le commencement de ma lecture puis ce manque d'entrain s'est poursuivi tout le long du livre. Vers la fin, je me suis rattrapée car Karl se trouvait dans un théâtre mais c'est uniquement parce que j'adore le monde du théâtre... Je n'ai rien ressenti du propos et je n'ai donc vraiment pas adhéré à ce récit. Pourtant, le rêve américain est un sujet qui m'intéresse mais ce récit était trop terne pour moi. Je n'ai pas non plus spécialement adhéré à l'écriture de Franz Kafka.
Je suis donc plutôt déçue même si je me doutais que l'auteur aurait un univers assez particulier. En tout cas, rien ne m'a entraîné vers ailleurs et j'ai lu sans aucun plaisir. Je pense que cela est aussi dû au fait que ce n'était pas une bonne période pour lire...
=> Une histoire qui ne me marquera pas et que j'oublierai sûrement très facilement. Une déception, moi qui avait tellement hâte de découvrir enfin une oeuvre de Kafka !
Publié à titre posthume en 1927