Pour que tu sois mienne de Sara Farizan

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Pour que tu sois mienne de Sara Farizan

Nombre de pages : 288
Éditeur : Milady
Date de sortie : 20 janvier 2017
Collection : Milady Littérature
ISBN-10: 2811219137
ISBN-13: 978-2811219130
Prix : 7,20€
Disponible sur liseuse : Non

Résumé :

Sahar est amoureuse de sa meilleure amie depuis toujours. Pour combler le fossé social qui les sépare, elle travaille dur dans l’espoir de devenir médecin. Le reste du temps, elle prend soin de son père, qui s’est muré dans le silence depuis qu’il a perdu sa femme. Lorsque Sahar apprend les fiançailles de Nasrin, son rêve s’effondre. La cérémonie aura lieu dans trois semaines. Sauf si elle trouve un moyen d’empêcher ce mariage…
Mais dans un pays où l’homosexualité est punie par la peine de mort, si elle veut s’unir à une femme, elle n’a d’autre choix que de devenir un homme. Encore faut-il pour cela qu’elle accepte de se faire « réparer », comme ils disent, et qu’elle entame la métamorphose sans laquelle son union serait jugée contre nature. 

Mon avis :

Il y a des romans qui vous font clairement relativiser sur vos petits problèmes quotidiens et c’est très souvent le cas de ceux traitant de la condition des femmes dans les pays du Moyen-Orient. Pour que tu sois mienne promettait ainsi une plongée en Iran mais avec un sujet assez inédit (il me semble en tout cas) : l’homosexualité.

Nous y suivons Sahar, c’est elle qui nous raconte son histoire. Lycéenne, très bonne élève, elle rêve de devenir médecin et révise donc au mieux pour passer le concours d’entrée à l’université de Téhéran. Son avenir s’annonce donc brillant et elle aurait tout pour être heureuse à un détail près : elle est amoureuse de Nasrin, sa meilleure amie. Impossible pour les deux jeunes filles de montrer cet amour en public ou même d’en parler à leur entourage, question de vie ou de mort. Elles passent donc leur temps à se cacher et espèrent qu’elles pourront vivre de cette façon encore longtemps, à profiter l’une de l’autre. Mais tout bascule un soir, quand Nasrin annonce à Sahar qu’elle va se marier. Désespérée, Sahar cherche une solution pour que ce mariage n’ait pas lieu et elle fait alors la rencontre d’une amie de son cousin Ali, Parveen qui est transsexuelle. Le changement de sexe étant légal en Iran, elle est persuadée que c’est la seule chose à faire et est donc décidée à devenir un homme pour pouvoir épouser Nasrin.

Sur livraddict le roman frôle le 19/20, je m’attendais donc à être emportée par ma lecture et à ressentir énormément d’émotions comme ça a avait été le cas pour Mille soleils splendides de Khaled Hosseini. Malheureusement, même si j’ai passé un joli moment avec ce roman, ça n’a pas été le coup de coeur espéré. Je pense que c’est dû pour beaucoup au personnage de Nasrin que j’ai trouvé tout simplement insupportable. Nasrin, au contraire de Sahar, est une jeune fille très égoïste qui aime être au centre de l’attention, qui ne cherche pas à être douée à l’école et qui accepte tout à fait son « destin » d’épouse modèle. J’ai donc perçu le couple Sahar/Nasrin comme très bancal. Ainsi, si l’amour de Sahar pour Nasrin est incontestable, la réciproque n’est pas aussi flagrante et j’ai eu beaucoup de mal à s’attacher à leur histoire et à comprendre pourquoi Sahar était prête à aller jusqu’à perdre son identité pour Nasrin. Honnêtement c’est le seul gros point noir que je trouverai au roman, le reste a été vraiment très bon. Les autres personnages : Sahar évidemment, Ali son cousin gay/trafiquant, Baba son père vivant comme un fantôme depuis la mort de sa femme, Parveen, Mme Medhi… sont très réalistes et ont su me toucher.

Sara Farizan plonge le lecteur au coeur de la vie en Iran, elle lui montre des détails de la vie quotidienne, les réprimandes (et pire) quand les femmes osent dévoiler une trop grande surface de leur peau, les regards inquisiteurs, les mariages sans amour, les films piratés en provenance de l’occident, les rencontres clandestines entre personnes attirées par le sexe opposé… J’en ai appris beaucoup sur un pays que je connais très peu ! Elle met aussi le doigt sur la quête d’identité, sur le sentiment d’être né dans le mauvais corps et sur la liberté, celle qu’on devrait tous avoir, qu’importe le pays dans lequel on vit.

La fin est à l’image du reste du roman : réelle. On laisse Sahar et Nasrin au carrefour de leur vie. Ensemble ou pas, il faudra lire le roman pour le savoir !

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Pour que tu sois mienne de Sara Farizan

Nombre de pages : 288
Éditeur : Milady
Date de sortie : 20 janvier 2017
Collection : Milady Littérature
ISBN-10: 2811219137
ISBN-13: 978-2811219130
Prix : 7,20€
Disponible sur liseuse : Non

Résumé :

Sahar est amoureuse de sa meilleure amie depuis toujours. Pour combler le fossé social qui les sépare, elle travaille dur dans l’espoir de devenir médecin. Le reste du temps, elle prend soin de son père, qui s’est muré dans le silence depuis qu’il a perdu sa femme. Lorsque Sahar apprend les fiançailles de Nasrin, son rêve s’effondre. La cérémonie aura lieu dans trois semaines. Sauf si elle trouve un moyen d’empêcher ce mariage…
Mais dans un pays où l’homosexualité est punie par la peine de mort, si elle veut s’unir à une femme, elle n’a d’autre choix que de devenir un homme. Encore faut-il pour cela qu’elle accepte de se faire « réparer », comme ils disent, et qu’elle entame la métamorphose sans laquelle son union serait jugée contre nature. 

Mon avis :

Il y a des romans qui vous font clairement relativiser sur vos petits problèmes quotidiens et c’est très souvent le cas de ceux traitant de la condition des femmes dans les pays du Moyen-Orient. Pour que tu sois mienne promettait ainsi une plongée en Iran mais avec un sujet assez inédit (il me semble en tout cas) : l’homosexualité.

Nous y suivons Sahar, c’est elle qui nous raconte son histoire. Lycéenne, très bonne élève, elle rêve de devenir médecin et révise donc au mieux pour passer le concours d’entrée à l’université de Téhéran. Son avenir s’annonce donc brillant et elle aurait tout pour être heureuse à un détail près : elle est amoureuse de Nasrin, sa meilleure amie. Impossible pour les deux jeunes filles de montrer cet amour en public ou même d’en parler à leur entourage, question de vie ou de mort. Elles passent donc leur temps à se cacher et espèrent qu’elles pourront vivre de cette façon encore longtemps, à profiter l’une de l’autre. Mais tout bascule un soir, quand Nasrin annonce à Sahar qu’elle va se marier. Désespérée, Sahar cherche une solution pour que ce mariage n’ait pas lieu et elle fait alors la rencontre d’une amie de son cousin Ali, Parveen qui est transsexuelle. Le changement de sexe étant légal en Iran, elle est persuadée que c’est la seule chose à faire et est donc décidée à devenir un homme pour pouvoir épouser Nasrin.

Sur livraddict le roman frôle le 19/20, je m’attendais donc à être emportée par ma lecture et à ressentir énormément d’émotions comme ça a avait été le cas pour Mille soleils splendides de Khaled Hosseini. Malheureusement, même si j’ai passé un joli moment avec ce roman, ça n’a pas été le coup de coeur espéré. Je pense que c’est dû pour beaucoup au personnage de Nasrin que j’ai trouvé tout simplement insupportable. Nasrin, au contraire de Sahar, est une jeune fille très égoïste qui aime être au centre de l’attention, qui ne cherche pas à être douée à l’école et qui accepte tout à fait son « destin » d’épouse modèle. J’ai donc perçu le couple Sahar/Nasrin comme très bancal. Ainsi, si l’amour de Sahar pour Nasrin est incontestable, la réciproque n’est pas aussi flagrante et j’ai eu beaucoup de mal à s’attacher à leur histoire et à comprendre pourquoi Sahar était prête à aller jusqu’à perdre son identité pour Nasrin. Honnêtement c’est le seul gros point noir que je trouverai au roman, le reste a été vraiment très bon. Les autres personnages : Sahar évidemment, Ali son cousin gay/trafiquant, Baba son père vivant comme un fantôme depuis la mort de sa femme, Parveen, Mme Medhi… sont très réalistes et ont su me toucher.

Sara Farizan plonge le lecteur au coeur de la vie en Iran, elle lui montre des détails de la vie quotidienne, les réprimandes (et pire) quand les femmes osent dévoiler une trop grande surface de leur peau, les regards inquisiteurs, les mariages sans amour, les films piratés en provenance de l’occident, les rencontres clandestines entre personnes attirées par le sexe opposé… J’en ai appris beaucoup sur un pays que je connais très peu ! Elle met aussi le doigt sur la quête d’identité, sur le sentiment d’être né dans le mauvais corps et sur la liberté, celle qu’on devrait tous avoir, qu’importe le pays dans lequel on vit.

La fin est à l’image du reste du roman : réelle. On laisse Sahar et Nasrin au carrefour de leur vie. Ensemble ou pas, il faudra lire le roman pour le savoir !