" Presse! Ne pas avaler! "
Autopsie des médias d'information L'exemple du traitement médiatique des guerres au Moyen-Orient et en Europe centraleConférence-dîner donnée au profit des œuvres du Lions Club Charleroi-Vauban
Le 6 mars 2017 à 19h30 - accueil dès 19h00
19h30 : Accueil et Apéritif
20h00 : Invitation à passer à table
21h00 : Conférence
22h00 : Dessert et Questions-Réponses
Hôtel CHARLEROI AIRPORTChaussée de Courcelles, 115 à B-6041 Gosselies BELGIQUE
Réservations obligatoires40€ au compte BE66 3630 9231 5243du Lions Club Charleroi-Vauban
fabienne.bouilliez@hotmail.com - beatrice.chaidron@gmail.com
Vous osez encore ouvrir votre quotidien ou tourner le bouton de votre auto-radio à l'heure du journal parlé? Que vaut, aujourd'hui, "l'information" diffusée par les médias de masse?
Pourquoi "l'information" est-elle de plus en plus souvent inexacte, éloignée des réalités du terrain, transformée, déformée? Pourquoi une seule version des faits s'impose-t-elle dorénavant, sans contradiction possible?
Ce sont les questions auxquelles répondra Pierre Piccinin da Prata.
Reporter de guerre et rédacteur en chef du Courrier du Maghreb et de l'Orient, il a couvert tous les conflits du Moyen-Orient de ces dix dernières années, ainsi que la guerre civile en Ukraine.
Forts de ses nombreuses expériences de terrain et de ses rapports, souvent aigre-doux, avec les grands médias européens, Pierre Piccinin da Prata expliquera, exemples vécus à l'appui, comment fonctionnent les médias de masse en ce début de XXIème siècle: l'impact de la privatisation et de l'actionnariat, les restrictions budgétaires, la fin de indépendance et du journalisme d'investigation, l'influence des grandes agences de presse, l'incompétence et la "sous-culture journalistique", la concurrence du net et la tyrannie de l'instantanéité, l'industrialisation d'un secteur auparavant qualifié de "quatrième pouvoir", le politiquement correct obligé et le règne de la doxa...
Autant de facteurs qui permettent de comprendre pourquoi la presse d'information dérape régulièrement et sert à l'opinion publique une "réalité virtuelle", sans jamais se remettre en question.