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De plus en plus de consommateurs veulent, à juste titre, consommer bio et local. C'est pourquoi le réseau Initiative Bio Bretagne (IBB) vient de lancer un nouveau logo, "Be Reizh", (ce qui veut dire "être équitable" en breton) pour leur permettre d'identifier les produits bio issus de la région, dont l'origine et le respect de la réglementation bio seront garantis.
Tous les produits bio made in Bretagne, intégrant la Loire Atlantique, rattachée historiquement à la Bretagne, pourront afficher le logo sur leurs étiquettes aux côtés du sigle bio européen et de la mention AB, mais à condition d'adopter un cahier des charges rigoureux sur l'origine des produits , les ingrédients, les emballages, leur empreinte carbone, l'usage d'énergies renouvelables... et de remplir avec succès une grille d'évaluation qui intègre quatre critères de base : les ingrédients bio d'origine régionale, la localisation des emplois en Bretagne, les étapes de transformation en Bretagne et la part des activités bio au sein de l'entreprise.
7 des 150 adhérents d'Initiative Bio Bretagne ont déjà adopté le nouveau logo (des entreprises bio bretonnes à découvrir dans le diaporama ci-dessus) :
Jampi Glacier, crèmes glacées et sorbets à Bohars (29); Kervern, une charcuterie artisanale au Grand-Fougeray (35); La Marmite Bretonne, une conserverie artisanale à Plougoumelen (56); Le P'tit Fausset, un artisan cidrier à Merdrignac (22); Les Saules, Fumoir des Vallons, artisan fumeur à Chanteloup (35); la minoterie Prunault à Ercée-en-Lamée (35); 0rgé, fabricant de café d'orge à base d'orge torréfié à Yffiniac (22).
Pour les initiateurs du logo cette démarche se veut vertueuse, à la fois sociale et environnementale, mais aussi économique puisqu'elle favorisera le développement local et l'emploi.
Les produits labellisés Be Reizh ne seront dans un premier temps disponibles qu'en Bretagne dans les magasins spécialisés. Si l'initiative se révèle être un succès, et si la production locale de produits bio arrive à suivre, la vente en France et dans les grandes surfaces sera envisagée.
Mathile Emery