Réalisé par: D.J Caruso
Avec: Kate Beckinsale, Mel Raido…
Durée: 1h27
Genre: Horreur/Thriller
Date de sortie DVD: Inconnue
Synopsis
Une mère et sa famille déménagent dans une belle maison à la campagne. La bâtisse cache une pièce secrète bientôt découverte… et renfermant un sombre secret.
Critique
Pas vraiment adepte des films d’horreur, D.J Caruso (Numéro 4, Paranoiak…) se lance pourtant dans un sous genre déjà archi codifié: les maisons hantées. Le réalisateur s’appuie ici sur une vérité historique pour nous la mâtiner d’une couche de surnaturelle fragile et inefficace.
Qu’est-ce qu’une disappointment room ? Et bien disons qu’à l’époque, si vous étiez riche et que votre rejeton relevait d’avantage d’elephant man, vous pouviez utiliser cette pièce pour le tenir à l’écart de la société et vous éviter d’entacher votre réputation. Une pratique cruelle d’une noirceur telle qu’elle aurait facilement pu servir cette histoire de revenants vengeurs.
Malheureusement, The Disappointments room se révèle être comme son titre: décevant. Passée la visite guidée de cette incroyable et surprenante demeure, D.J Caruso se noie dans son scénario décousu et prévisible.
Exit les jump scare et les frissons, ici on se contente d’éteindre la lumière et de nous projeter quelques hallucinations dignes d’un documentaire. Malgré de bonnes bases et un casting alléchant, The Disappointments room n’atteindra même pas la case film d’horreur tant son propos est accablant.
Kate Beckinsale s’enfonce dans cette croûte au goût de série B set bien sûr, aucun vampire alentours pour faire briller son jeu cette fois-ci.
Avec cette toile complètement ratée, on espère que D.J Caruso refermera bien vite la page du film d’horreur pour laisser ce genre s’épanouir sans lui. The Disappointments room porte bien son titre et nous livre un train fantôme raté où superstitions et hallucinations se prennent les pieds dans un tapis de secrets pas vraiment attractif malgré un potentiel historique horrifique présent qui ne demandait qu’à s’épanouir encore faut-il avoir la main sanguine…
Votre dévoué Freddy