C'est après avoir passé le creux de la vague, sur la crête, que la perspective est la meilleure.
Janvier n'a pas été si facile, et je ne l'explique pas vraiment d'ailleurs. Des détails : des copies à en perdre tout temps libre, des stagiaires ultra demandeurs et des recadrages épuisants. Ce goût de l'enseignement qui disparaît par à-coups réguliers. Des Blonds toujours coincés entre deux humeurs (souvent négatives), le froid qui arrive en force et nous oblige à nous mobiliser davantage pour ceux qui dorment dehors. De nouvelles missions au boulot, bien éloignées de mes compétences, mais que l'on se doit d'endosser parce que c'est le prix à payer pour la survie de l'Institut. Une taille, des cuisses qui je crois se sont arrondies, un peu mais suffisamment pour que je me voie glisser vers l'inacceptable, le mien, celui de ma "norme". Et puis 42 ans en août et ces bébés si jolis que mes copines câlinent ostensiblement. Trump, la pluie polluée...
La perspective me semble aujourd'hui meilleure après ce bilan. Il y a des choses sur lesquelles je n'ai qu'un pouvoir relatif, d'autres qui ne dépendent que de ma volonté, une fois les fausses excuses mises de côté. Et puis il y a celles qu'il m'intéresse de travailler afin de m'améliorer à condition que je me fasse confiance et que je sois régulière.
J'ai débuté par de petits objectifs que je me suis fixés de manière hebdomadaire et/ ou quotidienne :
- définir des indicateurs sur chaque mail à traiter pour y répondre le soir venu.
- identifier une priorité pour la maison, à régler sur une semaine
- expliciter plus clairement mes limites sans avoir peur (de ne plus être aimée, de briser, de faire crier, de faire pleurer, de les voir refusées) définir des objectifs communs en espérant obtenir un semblant de relations sereines.
- prendre du recul pour ne pas m'engouffrer dans les émotions ou dans des missions, actions chronophages.
- sortir, marcher, sentir le vent, les embruns. Ne pas m'éloigner de ce qui m'est essentiel.
Voilà, en janvier,même s'il y a eu une sacrée tempête qui s'est abattue sur ma ville, je ne suis pas prête à ployer et à me laisser déstabiliser durablement. Juste un peu, de quoi "rempoter" mes racines pour qu'elles s'ancrent plus fort encore dans le sol.
Ce lundi, il était question d'un petit bilan du mois de janvier. Les autres participations sont sur Facebook, chez tOrtue, Nanicroche, Wondermomes, Labonoccaz, Ptisa, MHF
Et voici le menu de février !
6 le dimanche on fait quoi
13 mon/mes amoureux
20 mon téléphone et moi
27 je fais quoi de mes dix doigts