« Le second tour des primaires de la gauche a enregistré une participation accrue, avec plus de 2 millions de votants, et un résultat net : 42% pour Manuel Valls, 58% pour Benoît Hamon. Ce dernier est le candidat de gauche le plus largement et le plus démocratiquement désigné pour l’élection présidentielle.
Je l’en félicite d’autant plus sincèrement que je le connais bien et mesure le chemin parcouru depuis notre jeunesse militante. »
En Seine-Maritime, la participation a augmenté de 22% entre les deux tours, avec 34 853 votants hier, qui ont donné 13 507 voix (39,45%) à Manuel Valls et 20 734 (60,55%) à Benoît Hamon, outre 427 bulletins blancs et 185 nuls.
« Je remercie les électeurs seinomarins d’avoir ainsi assuré la réussite de ces primaires. Je renouvelle aussi mes remerciements les plus vifs aux centaines de personnes (volontaires, permanents, bénévoles, adhérents et sympathisants) qui ont organisé et promu ce scrutin dans notre département. Leur engagement honore notre attachement à la démocratie, si malmenée par ailleurs en France et dans le monde.
Le succès de Benoît Hamon est prometteur. Il lui donne une vraie légitimité et une grande responsabilité, pour rassembler et gagner. »
Rassembler à gauche, d’abord, en commençant par ses compétiteurs des primaires et leurs soutiens.
« Manuel Valls s’est montré à la hauteur de l’enjeu. Je salue son attitude, et je salue aussi l’action qu’il a menée ces dernières années au service de la France, confortant la crédibilité de la gauche au pouvoir. Son résultat, comme ceux des candidats du premier tour, représente des centaines de milliers de femmes et d’hommes. Ils doivent pouvoir contribuer à la victoire, dans une dynamique qui les intègre pleinement.
Au-delà, le rassemblement de toute la gauche est une exigence forte des 2 millions de citoyens qui ont participé aux primaires. Elle doit être entendue par les autres candidats à l’élection présidentielle. Benoît Hamon a eu raison de relever que ce message exprimé hier leur est aussi destiné et de les inviter à y travailler avec lui. »
Rassembler les Français, ensuite, pour créer une majorité présidentielle de progrès.
« C’est ce à quoi le PS et ses partenaires vont s’employer dès aujourd’hui, en préparant la convention d’investiture de notre candidat et la campagne nécessaire à son élection.
Aucun effort ne sera ménagé pour battre la droite et l’extrême-droite, car l’avenir de notre pays, de l’Europe et du monde est en cause. Quant aux chances d’y parvenir, la surprise déjà créée par nos primaires prouve qu’elles sont réelles. J’invite celles et ceux qui veulent les maximiser à se porter volontaires auprès des sections locales ou de la Fédération du PS.
Ensemble, nous avons mené à bien la première étape. Ensemble, nous pouvons gagner la suivante et continuer de faire battre à gauche le cœur de la France ».