La chimiste est le tout dernier roman de Stephenie Meyer. Souvenez-vous elle avait écrit Twilight. Non, ne partez pas en courant ! Laissez lui sa chance car depuis elle a aussi écrit Les âmes vagabondes un très bon livre de SF, passionnant et foisonnant d’idées.
Cette fois elle sort de sa zone de confort pour tester un nouveau genre : le thriller.
Résumé : Elle était l’un des secrets les mieux gardés — et des plus obscurs — d’une agence américaine qui ne portait même pas de nom. Son expertise était exceptionnelle et unique. Et puis, du jour au lendemain, il faut l’éliminer au plus vite…
Après quelques années de clandestinité, son ancien responsable lui propose d’effacer la cible dessinée sur son dos. Dernière mission… ou dernière trahison ? Alors que sa vie ne tient plus qu’à un fil, un homme que tout devrait éloigner d’elle va bouleverser ses certitudes. Comment survivre à une traque impitoyable quand on n’est plus seule ?
Avis : Ce pavé de 600 pages m’a un peu fait peur au début car je ne suis pas forcément une grande lectrice de thriller. L’auteur prend son temps de tout nous expliquer, de tout décrire. Le rythme est assez lent, ce n’est que petit à petit qu’on en apprend plus sur l’héroïne et son passé.
Elle rencontre ensuite le beau jeune homme qui la suivrait partout par amour. C’est beau, mais ce n’est pas dégoulinant de guimauve. Ça reste chaste, mais pas par principe, mais juste parce que les événements sont ce qu’ils sont. Ils ont autre chose à faire si vous voyez ce que je veux dire, comme survivre à un complot qui les dépasse.
Au bout du compte c’est un bon livre, qui aurait sans doute gagné à être plus concis. Cela dit j’ai passé un bon moment, il y a de l’action, des complots le sujet est assez complexe. C’est très bien écrit, si vous ne la connaissez que pour Twillight laissez lui une chance de vous conquérir. Elle profite du succès sa saga vampirique pour se faire plaisir et écrire ce qui l’inspire.
Après son passage réussi dans la SF avec Les âmes vagabondes, La chimiste sans être un coup de cœur prouve qu’elle est autre chose que l’écrivain de Twillight.