En décembre dernier comment ne pas oublier la disparition de Philippe Chat qui oeuvra tant pour la culture, les arts graphiques engagés, à Fontenay. Une culture qui si elle n'était pas du spectacle était vivante. Elle transperçait nos mentalités au quotidien avec un petit coup de resserrage des boulons pour stabiliser puis aiguiser nos consciences. Ces affiches, ces sérigraphies, ces actions hors les murs sur l'ensemble de nos panneaux municipaux du tant où il n'étaient pas vitrés, normés, et surtout présent sur tout le territoire, c'était Philippe Chat. Il y avait aussi Evelyne. Ils avaient un caractère - ils faisaient réagir - et sortaient du sens commun. Ils étaient artistes c'est à dire difficilement assimilables et les politiques comme des comptables de se dire... " mais nous avons fait beaucoup pour eux... sans nous...". Mais on ne fait jamais assez pour les artistes! C'est odieux par ce que c'est mal comprendre l'artiste et sa façon de poser son regard sur la société. Mais il est vrai que nous avons fait! Je garde toujours en mémoire mon intervention au Conseil Municipal pour lui rendre hommage. Je sais que nous avons eu le souhait de donner son nom à notre école d'art. On attend que cela ne soit pas vain et dissout dans le temps. évoquant e temps j'ai retrouvé cette photo prise à Immanence lors de l'inauguration d'Archive Station, fond documentaire sur le Livre d'Artiste. Je me souviens de la richesse de l'entretien et que j'avais quitté la panoplie d'élu à la culture pour nous retrouver en alter-ego artiste. Cela fait du bien et sa reconnaissance m'a donné de l'air pur à respirer!