Finalement, j’ai pris le temps de visionner la première saison des Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire. J’ai beau être cliente des séries (en particulier celles distillées par Netflix), là, ce fut la purge…
Petite précision : je n’ai pas lu les bouquins, je n’ai pas vu le film et comme j’aime bien les vraies découvertes, je n’ai pas lu d’article concernant la série avant de la voir.
En revanche, j’avais vu HIMYM et ‘jai toujours eu un faible pour les scènes improbables au cours desquelles Neil Patrick Harris se déguisait et/ou chantait. Autant dire que j’étais ravie de le retrouver dans une série dans laquelle il pourrait se/nous faire plaisir.
La team des Désastreuses aventures a du cran…
… il faut bien lui reconnaître ce mérite ! Car dès le générique, Neil Patrick Harris nous chante sur tous les tons qu’il vaut mieux éteindre la TV. Patrick Warburton (le narrateur) nous le répète aussi beaucoup (puisqu’on en parle, dès le premier épisode, tu as envie de lui taper dessus pour qu’il se décide à la fermer !!). C’est un truc osé : si la série est génialissime, ça fonctionne. Si la série est moyenne voire pire si affinités, tu as vraiment envie d’éteindre la TV. Et là, j’ai tendance à dire que ce n’était pas vraiment une bonne idée, car personnellement, j’ai pris sur moi pendant plusieurs épisodes et clairement, même si une saison 2 est annoncée, je n’ai pas tellement l’intention de rallumer ma TV.
LES DESASTREUSES AVENTURES SONT BELLES A VOIR…
…même si le décor est totalement en carton pâte. Justement parce que le décor est un ravissant monde de carton pâte. Les cinéphiles pourront comparer cet univers à celui de Wes Anderson. Le problème, c’est que c’est une série, pas un tableau. Et quand les personnages mettent à parler et à bouger, c’est d’un ennui difficile à décrire.
Pour résumer (ou pas… il n’y a pas de fous rebondissements non plus !), le méchant comte Olaf cherche à faire main basse sur la fortune des orphelins Baudelaire. Et il est très entêté. Heureusement, les enfants sont super malins (qu’on nous dit). Malheureusement, ils sont entourés d’adultes tous plus stupides les uns que les autres (mais stupides, stupides… pas stupides façon absurde/comique).
Neil Patrick Harris se/nous fait bien un peu plaisir lorsqu’il a quelque chose à faire ou à dire. Et le reste du temps, en gros :
Difficile d’avoir de l’empathie pour les enfants, et difficile de tenter un épisode de plus pour voir si par miracle, ça va finir par s’arranger (SPOILER : non, ça s’arrange pas… la saison est chiante de bout en bout !). D’autant qu’on a l’impression que les acteurs eux-même ne se sentent pas super concernés par ce qu’ils jouent. Et pour ne rien arranger, si les enfants sont trop mignons, les effets spéciaux collés à la benjamine (Prunille, qui est encore un bébé) sont totalement flippant tellement ils sont loupés.
Du coup, l’humour noir tombe à plat bien comme il faut. Pour ne rien te cacher, au 3ème épisode, j’ai été obligée de reconnaître que le narrateur avait bien raison ; les aventures des orphelins donnent vraiment envie de pleurer. Mais pas pour les bonnes raisons…
Je n’imagine même pas pour ceux qui ont lu les livres et qui savent d’avance comment ça se termine (si je peux vous donner un conseil : courage, fuyez !!).