Carcinome urothélial in situ.
Source iconographique et légendaire: https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Urothelial_carcinoma_in_situ_--_very_high_mag.jpg
Dans cette étude multicentrique de phase 2 à simple bras, des patients atteints âgés de 18 ans et plus, atteints de carcinome urothélial métastatique ou localement avancé et non résécable, mesurable, (Selon les critères RECIST version 1.1) et présentant un statut de rendement ECOG de 0 ou 1, et en possession d’échantillons de tumeurs pour analyse de biomarqueurs, ont reçu du nivolumab à raison de 3 mg/kg par voie intraveineuse toutes les deux semaines jusqu’à progression de la maladie et détérioration clinique, toxicité intolérable, ou d’autres raisons définies par le protocole. Le critère principal d’évaluation était la mesure de la réponse objective globale confirmée à l’aveugle par un comité d’examen indépendant chez tous les patients traités d’une part ; puis exprimée en fonction de l’expression de PD-L1 (≥5% et ≥1%). (…).
Entre le 9 mars 2015, et le 16 octobre 2015, 270 patients admis dans 63 sites situés dans 11 pays ont reçu du nivolumab, et 265 ont été évalués pour activité. La durée médiane de suivi pour survie globale était de 7.00 mois (Intervalle Interquartile - IQR – 2.96-8.77). Une réponse objective confirmée était observée chez 23 (28.4%, Intervalle de Confiance [IC] 18.9-39.5) des 81 patients avec expression de PD-L1 de 5% ou plus, et 29 (23.8%, IC 95% 16.5-32.3) des 122 patients avec expression de PD-L1 de 1% et plus, et 23 (16.1%, IC 95% 10.5-23.1) des 143 patients avec expression de PD-L1 inférieure à 1%.Des événements indésirables de grade 3-4 liés au traitement sont survenus chez 48 (18%) des 270 patients – les plus fréquemment représentés étant des diarrhées et fatigues de grade 3, survenus chez cinq patients. Trois décès étaient attribués au traitement (pneumonie, insuffisance respiratoire aigüe, et insuffisance cardiaque).
La monothérapie au nivolumab a produit un bénéfice clinique significatif, indépendamment de l’expression de PD-L1, ce bénéfice était associé à un profil acceptable de sécurité chez des patients atteints de carcinome urothélial métastatique ou non résecable par chirurgie, ayant déjà reçu un ou plusieurs traitements. Prof Padmanee Sharma, MD, dans The Lancet Oncology, publication en ligne en avant-première, 25 janvier 2017
Financement : Bristol-Myers Squibb
Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ