L’universel est revenu

Publié le 25 janvier 2017 par Le Journal De Personne
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Je n'en reviens pas
L'universel est revenu à grands pas
La promesse d'une aube qui sauve de la daube.
Ô hisse ! Ô hisse ! On va peut-être même dépénaliser le cannabis
Il y a vraiment de quoi réenchanter nos cités désenchantées...
Jusqu'à rendre plus belles et moins cruelles nos adversités.
Du régime ou de l'abîme particulier, on en a assez...
Assez de l'individualisme de l'individu...
Assez de temps perdu...
Le rêve n'a de sens que s'il met un terme à l'indécence !
L'universel c'est le sel de la terre
Il est revenu et je n'en reviens toujours pas.
Comme on l'appelle déjà ?
Le revenu universel
La connexion m'a toujours semblé essentielle
Entre l'idéal maximum et le minimum vital.
Pour poursuivre, il faut avoir de quoi vivre...
Juste le nécessaire, pas de quoi nous rendre ivres.

Manuel parle d'une promesse en l'air
Benoit le sait, mais a cru bon de le faire !
Le premier dit que cette inspiration ne peut qu'expirer
Le second le sait, mais il voulait nous laisser un peu respirer
Signalons juste que le respirable a récolté plus de voix que l'irrespirable
Et le combat entre universel et particulier est de nouveau sur la table
Attention : il ne s'agit que de la petite finale qui oppose le troisième au quatrième... Pour une médaille en chocolat...
C'est la finale des perdants entre un réaliste et un irréaliste
Je voterai volontiers pour l'irréaliste
Qui a le sens du goût, plutôt que pour l'autre qui le goût du sang !

En attendant la grande finale qui opposera Macron à Mélenchon
Et qui remettra au goût du jour : le chant des partisans
Là on aura droit à une confrontation d'un plus haut niveau entre le particulier et l'universel.
On sait déjà lequel des deux en sortira vivant
Que faut-il retenir de ces présidentielles ?
Sinon qu'il n'y aura qu'un gagnant avec lequel nous serons tous perdants
Parce qu'entre temps, les cons se seraient rendus compte qu'il n'y a pas plus universel que le PARTICULIER
Et que l'universel a beau revenir, il n'y a que du particulier à retenir.
MALHEUREUSEMENT, le vôtre !