La résilience, rebondir face aux épreuves, tu peux rebondir avec ce que la vie t'offre et avec ce que tu as en toi. Je vais te montrer comment faire. Ne t'inquiète pas, ce système est applicable à n'importe quelle situation que tu puisses rencontrer.
La résilience, rebondir face aux épreuves : vous me voyez en casquette sur les réseaux sociaux où en signature dans mes communications. Certains peuvent se dire que je veux me donner un genre. Ce qui n'est pas faux, sauf que j'ai dû combiner avec ce que la vie m'offrait et mes propres forces en terme de possibilité pour faire face au handicap (ou chance ?) de ne plus avoir de cheveux.
De quoi il s'agit ? Jamais encore je n'ai traité ce sujet ici. C'est donc une première ! Voilà maintenant quelques presque 25 années que j'ai perdu tous mes cheveux. Quoi, déjà tout ça ? J'ai tellement intégrer cet état que je ne m'en soucie plus guère pour continuer ma route. Oui, c'est la résilience dans tous ces états... Ou l'art de rebondir face aux épreuves.
Si vous le voulez bien, voici un de mes chemins de résilience
Côté féminité, perdre des cheveux c'est dur
La résilience, rebondir face aux épreuves : ce que cela donne : j'ai été rejetée, je l'ai mal vécue, puis j'en a pris mon parti. La résilience dans tous ses états : avant l'arrivée de ce handicap, j'étais acceptée comme telle. Faut dire que je n'étais pas moche du tout. Mais cela n'a pas duré pour des raisons que j'ignore, peu importe. J'ai été éjectée, pourquoi ? Je n'avais plus le look sans doute de la femme idéale que l'autre attendait. Je n'avais pas changée de l'intérieur. Oui, mais bien changée tout de même de l'extérieur et cela ne convenait plus à celui qui disait m'aimer. De femme idéale (en apparence), je passais femme détestable (ou plutôt femme dérangeante), je n'ai plus aucune rancune face à cet état d'esprit, comprenant la difficulté de l'autre à faire face à une autre image.
Côté professionnel, perdre ses cheveux n'a aucune d'importance
Rien ne m'a jamais arrêtée sur mon entêtement à poursuivre mes objectifs. Et ça m'a plutôt bien réussi. J'ai encore en tête des réflexions suite à des échanges entre collègues : " Tu es tellement à l'aise que l'on s'aperçoit pas que tu portes une caquette ". Plutôt génial comme réaction ! Dans ce monde de pro, je ne gênais personne et étais bien acceptée. Cool...
Côté famille, c'est cool aussi et c'est tant mieux
Jamais rien n'y personne ne m'a fait sentir ma différence. Ma petite fille, un jour m'a demandé pourquoi je n'avais pas de cheveux. A vrai dire, je ne me souviens même pas ce que je lui ai répondu, tellement ma réponse était naturelle et sa réaction à ma réponse, toute naturelle aussi. Après tout ce n'est pas plutôt cool une grand-mère pas comme les autres ?
Côté personnel, des turbulences à l'horizon
Comment je vis tout cela ? Très bien et pas très bien en même temps. Réponse de normand allez-vous me rétorquer ! Dans la pas très bien, il faut entendre qu'au début, c'est tout un changement qui s'opère, les embruns dû aux turbulences vous fouettent le moral de façon cruelle en moins de deux pour vous laisser KO.
La résilience, rebondir face aux épreuves : tempête et soulèvement de questionnements profonds
Les premiers symptômes ont commencé lors d'une période de grand stress : divorce difficile, études infirmière avec préparation de mémoire de fin d'études. J'étais déjà une grande stressée à la base, ma vie n'ayant pas été toute rose. J'ai d'abord cru que la perte de mes cheveux était dû à ce stress. J'ai donc entamé un travail sur moi en " psychanalysant " à outrance tout ce qui aurait pu provoquer la débandade de ma belle chevelure brune et épaisse. Et oui, j'étais très fière de mes cheveux et je me sentais atteinte dans ce que j'avais de plus précieux. La résilience, rebondir face aux épreuves devenait bien difficile.Tout ce travail sur moi m'a fait noircir bien des cahiers sans m'apporter véritablement de réponses. Le suivi avec un psychiatre a été bénéfique par le soutien psychologique, mais non dans la compréhension de ce qui m'arrivait. D'ailleurs il n'a jamais été prouvé que la pelade était dû au stress. Ma petite idée sur le sujet ? Le grand stress peut être un élément déclencheur et ça l'a surement été dans mon cas.
La pelade fait partie des maladies auto-immunes et peu se développer sur des terrains génétiquement prédisposés. Un membre de ma famille proche est atteint de sclérose en plaque, c'est aussi une maladie auto-immune. Mais bon, je ne suis pas médecin et je préfère ne pas m'avancer plus sur ce sujet. La résilience, rebondir face aux épreuves présente aussi ses mystères.
Le résultat de ce travail sur ma petite personne ?
J'ai acquis une meilleure connaissance sur le comment je fonctionnais et j'ai fini par ne plus me torturer, à être plus sereine. Ouf, il était temps ! C'est la résilience, rebondir face aux épreuves n'est pas toujours aisée. Attention, je ne dis pas qu'il n'est pas utile de réfléchir sur soi, au contraire, c'est nécessaire. Mais avec discernement et méthode.Si j'ai effectué un long parcours seule, c'est que j'avais des outils et une connaissance du terrain dû à mon métier d'origine : infirmière spécialisée en psychiatrie. Et bien sûr, adorant la lecture, je ne me suis pas privé de m'abreuver de connaissances... La résilience, rebondir face aux épreuves devenait moins compliquée.
Parcours du combattant pour une résiliente
Le moral était dans les chaussettes.
C'est tout un apprentissage d'accepter de voir une autre image de soi. Comment faire face à ce changement sans trop de souffrances ? Avec le recul, tout ce que j'ai mis en œuvre côté traitement médical et côté porte-monnaie pour les postiches, sans compter le facteur temps à courir à droite et à gauche, et bien j'ai une nette impression que tout ça était du colmatage. Je ne dis pas que c'était inutile, cela me permettais de tenir, mais aussi de rester focalisée sur ce changement d'image dû à la perte de cheveux. La résilience, rebondir face aux épreuves : dure, très dure.Oh que je suis belle toute bronzée !
La puvathérapie (séance d'UV dans une cabine, comme si vous étiez à la plage, enfin presque) est un traitement qui a bien marché les premiers temps. Mais astreignant, vous devez prendre des comprimés de mélanine avant les séances à raison de trois par semaine. J'avais la chance d'habiter Paris, donc pas trop loin d'un centre même si ça représentait bien trois heures de transport dans la semaine s'ajoutant au reste. Mon lieu de travail se situait en banlieue et mon employeur voyait d'un très mauvais œil ma demande de souplesse dans les horaires. Allez encore un stress. J'ai fini par me mettre en congés. La résilience, rebondir face aux épreuves, et oui, vraiment éprouvant !
Oh que je suis belle avec cette nouvelle coiffure !
Vous l'avez deviné, je suis passée aux postiches. Mon porte-monnaie jubilait de ce régime amincissant. Pour être à l'aise, il est nécessaire de choisir de la qualité et de la légèreté. Même si j'étais jolie comme un cœur, ce n'était pas moi. J'étais une autre et j'avais l'impression que tout le monde me regardait et remarquait mon postiche. C'étais dans ma tête bien sûr. La résilience, rebondir face aux épreuves : gros soupir de lassitude !
Et voilà je sors de chez le coiffeur !
Tout avait repoussé, quel soulagement ! Enfin je me retrouvais moi-même et me sentais plus légère sans ce chapeau à cheveux. Ma jubilation a été de courte durée. Ma tête rejetait à nouveau ma chevelure au bout d'à peine quelques semaines. Rebelote puvathérapie, qui n'a donné aucun résultat cette fois. Prise d'un traitement à base de comprimés et spray à mettre en local, rien... La routine a fini par s'installer : un moral difficile à maintenir au top, postiches mal supportés car d'un tempérament plutôt vif, j'avais toujours trop chaud dès que j'étais en mouvement. Travailler auprès d'enfants autistes n'est pas de tout repos. Bref, un jour ou il faisait particulièrement chaud, n'y tenant plus, la casquette est apparue !
Euréka, c'était la solution.
J'avais franchi un cap, j'avais enfin osé me montrer comme j'en avais envie. Et cela n'a eu que des avantages :
- Je me suis sentie moi-même en osant
- J'avais retrouvé mon énergie, mangée jusque-là par le port du postiche
- Ainsi libérée et plus légère, un déclic s'est produit
- Adieu traitement, postiches (mon porte-monnaie me fait la gueule) et prise de tête sur le pourquoi du comment
- Mes ailes ont repris de l'envergure
- Pour m'élancer vers l'accomplissement de mes objectifs
- Et je me sens bien même s'il reste encore une nostalgie
Où peut conduire une histoire de casquette ? Voici ma pomme avec casquette !
La résilience, rebondir face aux épreuves , ça donne quoi ? Devant les épreuves, deux solutions : faire face et trouver la force en soi pour rebondir, ou se laisser aller et avoir des regrets jusqu'à la fin de sa vie.Sur Dimension-Phoenix, je parle en priorité de résilience et jamais il ne m'était venu à l'esprit de vous parler de mon parcours de " Casquetteuse ". Voilà qui est réparé en partie, car en fait, ce sujet n'a été qu'effleuré.
Si je n'avais pas connu cet épisode de perte de cheveux, sans doute serais-je une autre, différente à celle que je suis à l'heure à laquelle je vous écris.
Qui sait... Les épreuves nous mènent sur des chemins que nous sommes invités à découvrir. Ceci dans le but de nous amener à donner le meilleur de nous-même. C'est parfois douloureux, mais toujours très instructif. Les épreuves sont comme des opportunités à accueillir pour devenir meilleur. Donc une chance ou pas d'avoir perdu ma chevelure ? A vous de me le dire. Et puis, je serais heureuse si vous pouviez partager vos expériences de résilience. A très vite de vous lire.
Comment une grosse galère m'a permis de découvrir une méthode en trois leçons pour sortir la tête de l'eau et prendre mon envol face à mes difficultés, et comment toi aussi tu peux l'appliquer pour enfin être à la hauteur de ton potentiel...