Une approche par systèmes révèle que le déclenchement d'une immunité systémique est critique primordiale dans le processus de résection tumorale suivant l'immunothérapie
Des réponses immunitaires impliquent des processus coordonnés dans les divers types de cellules et de tissus. Cependant, les études dans le domaine du traitement du cancer par immunothérapie se sont, jusqu’à présent, concentrées sur les réponses immunitaires locales propres au microenvironnement tumoral. Afin de poursuivre des investigations dans le domaine de l’activité immunitaire de manière plus étendue, nous avons effectué une étude sur organisme entier chez des modèles génétiquement modifiés de cancer, à l’aide de la technique de cytométrie de masse. Nous avons analysé les réponses immunitaires dans divers tissus après immunothérapie en développant des modèles intuitifs de visualisation de données sur cellule unique avec inférence statistique. L’activation de l’immunité s’est révélée patente dans la tumeur et survenait peu de temps après administration de la thérapie efficace. Cependant, au cours de la résection de la tumeur, seules les cellules immunitaires périphériques reprenaient leur prolifération. Cette réponse systémique était coordonnée entre les divers tissus et requise pour l’éradication de la tumeur dans divers modèles d’immunothérapie. Une population émergente de cellules T périphériques CD4 conférait une protection contre les nouvelles tumeurs et était significativement étendue chez les patients répondant à l’immunothérapie. Ces études démontrent l’impact primordial des réponses immunes systémiques comme force motrice de la résection tumorale. Matthew H. Spitzer, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 19 janvier 2017Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct