Pichou et Bottine.
Fétiche du pied lors de leurs baptêmes respectifs où je ne sais trop, désolé.
La mort du Pichou a donné naissance à l'aventure de ce blogue.
Dans les deux cas c'était une question de tension.
De calibrage d'intensité.
Dans mon couple, je suis Pichou. Souvent trop intense. Notre fille Punkee est pareille. Quand on pète les plombs, c'est pire qu'un Irlandais saoul dans une taverne à 3 heures du matin.
L'amoureuse et Monkee, notre fils, sont Bottine. Posés, calmes, quand la tension monte, ils savent se tirer d'affaires.
Il y a de la maladie mentale dans ma famille. Il y a aussi de la démence dans la famille de l'amoureuse. Nous sommes hautement à risque et en constant éveil sur la question. Sur nos gardes pour toujours.
La maladie mentale c'est beaucoup une question de pulsions. Mentales et physiques.
De calibrage et de dosage de toutes sortes de choses.
Étienne Boulay n'est pas de la campagne On Cause Pour La Cause cette année. Il a besoin d'aide.
Et très très communes. Beaucoup plus qu'on ne se l'avoue. La maturité émotive ne s'achète pas. Des journées comme aujourd'hui où de grandes compagnies de téléphonie se serrent les coudes afin de donner des fonds à la recherche sur la maladie mentale, c'est une goutte dans la mer de l'incompréhension face à la maladie.
Mais c'est déjà ça.
Abonnés de Bell au Canada, textez-vous, appellez-vous, instagramez-vous, Facebookez-vous toute la journée. Causez pour la cause, Même pour dire des niaiseries. Ça ne sera jamais pour rien.
Ce sera pour nous.
Il y a aussi des nuages dans ce ciel, à condition que l'on accepte de cesser de ne regarder que droit devant soi.
Ça peut être très très beau un nuage.
Et derrière, il y a toujours un soleil.
Astre qui n'a jamais besoin de devenir désastre.