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Pour ceux qui voulaient des nouvelles de notre petit chat malade depuis 3 semaines...
Publié le 24 janvier 2017 par NathpassNotre petite chatte Dora adoptée depuis 1an 1/2, type gavroche à l'élégance naturelle, se reconstruit peu à peu mais elle est toujours sous traitement, antibiotiques et cortisone, pourquoi, puisqu'elle a été opérée ? parce qu'elle a bien une maladie de son temps, qui attaque les défenses immunitaires, qui lui laisse des germes résistants dans les voies urinaires, des germes résistants aux antibiotiques. Donc elle n'arrive toujours pas à uriner normalement, que dans son sommeil et quelques gouttes dans sa litière plutôt rosées voir rouges, encore aujourd'hui. -Mais alors elle ne s'en sort pas ? non, mais elle ne souffre plus comme avant son opération. Elle pisse qu'une fois par jour réellement dans son sommeil, et par gouttes où elle s'assoit ou bien en sortant de son bac et plein de fois virtuellement dans sa litière. Elle court, elle joue et mange comme deux... et nous fait d'infinis câlins plus qu'avant. -C'est pas pratique ? non.
-C'est pas un peu indécent tous ses soins apportés à des animaux ?
-Comme si je n'y avais pas réfléchi ? c'est un peu comme des temples paganisés mis au centre de la nature et du temps, comme si on était implantés au fond d'un trou noir... pour conserver les espèces quand il s'agit de zoos et pour conserver l'amour quand il s'agit de cliniques vétérinaires où tout est tenté pour abréger les souffrances des individus animaux domestiques(qui nous rendent des services depuis la nuit des temps, on aurait domestiqué les loups en même temps qu'on aurait posé nos mains dans l'argile fraîche des cavernes, pour laisser quelques traces). Barbara vouvoyait ses chats, parce qui sait qui ils sont ?
Et puis il y a deux phrases pour étayer sur ce sujet de dissertation, ma réflexion : celle de Cavanna qui disait que souvent ceux qui aimaient les animaux étaient les mêmes que ceux qui aimaient les enfants. Et qu'il fallait mieux élever deux caniches avant d'éduquer un enfant. Et aussi dans cette société où tous les repères se liquéfient, il faut s'occuper d'ouvrir des pistes cyclables, au lieu d'attendre que tout le monde se mette à faire du vélo.... -Nathalie c'est quoi le rapport !? -qu'à être plus compatissants avec les animaux ça rend plus humain avec tous. -.... !!!
Ce qui m'attriste c'est que je sens une scission, alors qu'elle n'existait pas autant, entre les gens qui aiment les animaux de compagnie et ceux qui aiment la vie, comme si les deux étaient séparés, on nous aurait caricaturés malgré nous, comme si c'était un empêchement. On nous exclut des gens normaux, voir des humains intelligents. Comme si nous étions en phase de renonciation à aimer, pour commencer à s'aimer soi alors que ce sont un peu comme des tables gigognes... un peu d'égoïsme dans beaucoup d'altruisme. Hitler aimait son chien mais son chien il l'a fait piquer avant de se donner la mort, cet amour là d'Hitler il n'a même pas servi au chien. Et puis il faut arrêter avec Hitler.... commode à tous les tiroirs. Mais je me dis aussi c'est peut-être une réaction bête et méchante, face à un changement notoire, notable, à la base scientifique ou de bon sens : les animaux sont doués d'intelligence et de sensibilité et dans plein de pays occidentaux, les lois ont évolué.
Bon je m'en fous je parle d'elle et de ce qui nous arrive, même si cela embête certaines personnes dont certaines qui me sont proches, voir très proches, elles changent très vite de sujet quitte à faire semblant d'être appelées brutalement par quoique ce soit d'autre : leur portable, le trottoir d'en face...
J'ai heureusement des amis qui n'aiment pas particulièrement les animaux et qui ont toujours excepté d'être indélicats avec moi sur ce sujet, car ils savent que cela me tient à coeur et touche à mon intimité depuis l'enfance. Pour moi, bien des animaux sauvent les enfants de leurs enfermement esseulement drames inavoués de leur maladresse au sein des adultes, ils consolent.