Ce film peut-être vu [ICI] pendant encore 6 jours.
Comme le précise le dossier de production : « Pendant la Seconde Guerre mondiale s’impose l’idée monstrueuse que détruire les villes, permettrait une victoire plus rapide. Engrenage terrifiant qui a mis en mouvement les cerveaux les plus brillants, englouti des richesses inimaginables, et tué un million de civils… sans apporter la victoire attendue.
Pourtant, en dépit de ces échecs et de ces carnages, le bombardement devient, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’arme de tous les conflits futurs. »
A l’issue de cette guerre totale qui vit la naissance et l’utilisation des missiles balistiques, du napalm et de l’arme atomique, le CICR va proposer aux États, dès 1945, d’élargir le Droit à la protection des populations civiles. Une marche forcée qui conduira aux Conventions de Genève de 1949 dont le volet consacré à la guerre aérienne demeure capital.
Nous avions rencontré, en 2013 le rédacteur de ce pan du Droit international, René-Jean Wilhelm, mort l’an passé à 99 ans. Pour ce juriste du CICR, les bombardements visant à anéantir la population civile furent absents du procès des vaincus : « le silence de Nuremberg, disait-il ».
Une autre grande figure du CICR, le Dr Marcel Junod, accompagna la décennie 1935-1945, des bombardements chimiques italiens sur l’Éthiopie au largage de la bombe atomique sur Hiroshima. Voici son histoire :