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Les Palestiniens se sont immédiatement félicités des conclusions de la conférence, l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) estimant qu'elle avait "souligné la nécessité de mettre fin à l'occupation israélienne". A Contrario, le ministère des Affaires étrangères d’Israël a réagi en affirmant que la conférence "éloignait" la paix. Les Israéliens et les Palestiniens, dont les négociations sont gelées depuis près de trois ans, n'étaient pas présents à Paris. Si les Palestiniens sont en faveur de l'internationalisation du conflit, les Israéliens sont opposés à toute approche multilatérale du dossier.
Le Royaume-Uni, favorable à des négociations bilatérales israélo-palestiniennes, a exprimé des "réserves" vis-à-vis de la Conférence de Paris et n'en a pas signé le communiqué final. Un refus interprété comme reflétant la volonté de Londres de rester proche de la prochaine administration américaine.
A quelques jours de l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, la déclaration finale de la Conférence de Paris pour la paix au Proche-Orient ne mentionne pas explicitement la proposition controversée du président élu américain de transférer l’ambassade des États-Unis en Israël de Tel Aviv à Jérusalem, qu’Israël estime être sa capitale, mais que les Palestiniens revendiquent aussi comme capitale de leur futur État. Une telle mesure romprait avec la politique historique des États-Unis et irait à l'encontre de la position de l'Organisation des Nations unies (ONU), pour laquelle le statut de Jérusalem, dont la partie palestinienne a été occupée en 1967 puis annexée par Israël en 1980, doit se régler par la négociation.