Le bouddhisme utilise son calendrier propre, me dit Dan, qui est applicable dans tous les cas qui se rattachent à la spiritualité. Le premier jour de ce calendrier correspond au parinirvana de Bouddha. C'est-à-dire le jour, il y a 2558 ans où l’éveillé a atteint le nirvana. L’équivalent de la naissance du Christ des cathos.
Selon Bouddha, la souffrance de l’homme est due à l’impermanence (anitya). Le fait que tout change ne peut pas rendre l’homme serein et donc il souffre. Seul le nirvana permet d’atteindre la permanence, en fait il est la seule permanence, dans une sorte de néant final.
Et pourtant me dit Dan, l'aphorisme bien connu : « Plus ça change plus c’est la même chose » est un postulat démontré (je sais on ne démontre pas un postulat, c’est bien le problème !) par Paul Watzlawick un psy jungien fondateur de l’école de Palo-Alto. Je vous laisse chercher sur le net la belle démonstration, vous pouvez aussi lire le livre en question.
Nous voilà donc avec une beau paradoxe : L’impermanence des choses repose sur une sorte de constante qui dit que les choses ne changent pas vraiment. La seule chose qui ne change pas c’est le changement !
Pour d’autres paradoxes, c’est ici.