Les chercheurs ont travaillé à partir des données de la fameuse cohorte NHANES III (National Health and Nutritional Examination Survey) recueillies auprès de plus de 16.000 Américains suivis durant 23 ans et examiné les caractéristiques de consommation de piment rouge chaud. L'analyse constate que les consommateurs de piments ont tendance à être plus jeunes, masculins, mariés, fumeurs, consommateurs d'alcool mais aussi de viande et de légumes en plus grande quantité, ont des niveaux inférieurs de cholestérol HDL, et de plus faibles niveaux d'éducation. Sur un suivi médian de 19 ans, les chercheurs associent une consommation élevée de piments à une mortalité retardée.
Les canaux récepteurs primaires pour ces agents piquants dont la capsaïcine pourraient être en partie être responsables de cette relation : la capsaïcine, composante principale des piments joue en effet un rôle clé dans les mécanismes cellulaires et moléculaires qui et . Enfin, la capsaïcine possède également des propriétés antimicrobiennes qui impactent indirectement le microbiote intestinal et donc l'hôte. régulent le flux sanguin coronaire
Bref, le piment ou les aliments épicés devraient être intégrés aux recommandations alimentaires, suggèrent les auteurs.PLoS ONE 09 Jan 2017 DOI : 10.1371/journal.pone.0169876 The Association of Hot Red Chili Pepper Consumption and Mortality: A Large Population-Based Cohort Study