La dernière fois qu'on entendait parler de Jean-François Richet, c'était pour son calamiteux Un moment d'égarement. Alors quand le réalisateur revient au film de genre avec Mel Gibson en Blood Father, on salive déjà... puis on ravale.
Le retour de Mad Mel. Au milieu des vieux briscards tentant de se faire une place au soleil du bourre-pif (Liam Neeson et autres), que ça fait du bien de revoir un Mel Gibson solide et buriné, dont la carrure laisse entrevoir tout le vécu du bonhomme dans le milieu. Il y livre une prestation tout à fait correct, malgré les obstacles sur sa route.
Pas franchement sanglant. Le premier pépin se nomme Erin Moriarty, totalement horripilante dans le rôle de la fille paumée de service. Ensuite on a le droit à un Diego Luna en méchant à deux balles, un scénario prévisible où il ne se passe pas grand chose, et bien évidemment, du filtre jaune pour le côté Texas profond et cartels mexicains. Là, même Mel ne peut plus rien faire...
Blood Father sort en vidéo chez SND le 18 janvier 2017
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