À l’écart d’un oubli le monde retentit
Surface poreuse alliage d’esprit
Par ces temps toujours imprudents
Nous sommes condamnés à rêver
Ce n’est pas le fruit d’un hasard
Fortuit ou même malencontreux
Si le pire avec la vie, à vrai dire
Reste cet espoir douteux, incertain
Qu’un jour la vie sera moins pire
Qu’au sommet des jours heureux
Sous le charme irréfragable
Un déluge de sensations s’imprègne
Quand nous errons perdus de ls sorte
Démunis de tout objectif précis
L’inconnu est un mot sur la langue
Nous le soufflons
Pour que nos rêves demeurent intacts.
Extrait de LES ALENTOURS, 1997.
Écrits des Forges, Trois-Rivières