Une directrice de la communication me disait que l'entreprise vivait à l'heure de l'intimidation. Elle ne savait dire à ses salariés que ce qu'ils faisaient était mal. A l'envers, mon interlocutrice a cherché à mettre en valeur les réussites individuelles et collectives. Avec des résultats épatants. J'avais noté ce phénomène, insupportable, chez mon premier employeur. (C'est pour cela que je l'ai fuit.) Mais je croyais que c'était exceptionnel. Honte à moi ! ai-je pensé.
N'y a-t-il pas, aussi, une explication de la déprime ambiante ? nous sommes-nous demandé. Mais aussi du rejet des "élites" ? Ne sont-elles pas les vecteurs de cette atmosphère délétère ?