Adieu 2016. 2016 l'année du retour, celle d'une nouvelle envie. Une envie née il y a bien longtemps sous la forme d'un souhait : "j'aimerais un jour faire l'Ironman de Nouvelle-Zélande". Et puis le temps est passé, les années ont filé... et les kilos se sont accumulés. Qu'ils semblaient loin mes deux Ironman (Roth et Nice). Seules les photos bien rangées dans des dossiers quasi oubliés quelque part dans l'ordinateur me rappelaient parfois au hasard d'un clic, qu'autrefois, j'avais été un honnête sportif. Et puis un jour tu prends conscience que le "j'aimerais un jour faire l'Ironman Nouvelle-Zélande", va se transformer en "j'aurais aimé un jour faire l'Ironman Nouvelle-Zélande". Qu'il n'y aura sans doute jamais de grand voyage à l'autre bout du monde, qu'il n'y aura sans doute plus jamais d'Ironman. Peut-être un 10 km de temps en temps, un semi ou même, qui sait, un marathon... Alors on peut se résoudre à ce triste constat en se trouvant mille excuses. Accepter que le "V"' de "Vétéran" soit aussi celui de "Vieux". On peut aussi jeter toutes ces excuses faciles, avancer le réveil de deux heures chaque matin, retirer la poussière accumulée sur le vélo, regonfler les pneus, et se remettre sur le bon chemin. Ce chemin qui nous réconcilie avec notre corps. Avec notre esprit aussi. Avec notre esprit surtout. Pour que le "V" soit d'abord celui de "Vivant".
Du côté de la logistique, j'ai finalement décidé de ne pas emmener mon vélo. J'en louerai un sur place en arrivant à Auckland. Je l'ai d'ailleurs déjà réservé... Et si au pire, c'est un mauvais plan, j'en achèterai un sur place et le revendrai aussitôt. ça va considérablement me simplifier le voyage. Je ne suis pas suffisamment performant pour avoir un besoin impératif de mon propre vélo. Un truc avec deux roues, pas trop lourd, un guidon et des pédales devrait suffire (même pas besoin des roulettes). Après tout, je n'ai prévu de l'utiliser qu'entre 6h30 et 7h30... Et si ça m'ajoute un quart d'heure de plus au temps final, eh bien tant pis... Reste donc à me racheter une combi à ma taille (probablement une Zerod) et à me faire mon itinéraire de touriste !
Vous trouverez ci-dessous le bilan chiffré de cette année écoulée. 326 heures d'entraînement, pas trop mal après plusieurs années d'hibernation sportive.
Bilan sportif 2016
Course à pied : 1036 km (82 séances)
Vélo : 3487 km (60 séances)
Natation : 131 km (45 séances)
Total : 326 heures (187 séances)
Si je me limite aux 8 mois de préparation pour l'Ironman, j'en suis fin décembre à :
Course à pied : 555 km (46 séances)
Vélo : 3380 km (56 séances)
Natation : 121 km (39 séances)
Total : 258 heures (141 séances)
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Les jambes... et la tête
Le camp des Loges
Quand on part courir dans la forêt de Saint-Germain, il est fréquent de passer aux abords du Camp des Loges et des terrains d'entraînement du Paris-SG. Voilà donc un peu d'histoire de ce site. Les premières installations sportives y furent inaugurées en 1904. Le club résident fut longtemps le Stade Saint-Germain, club créé en 1904 et qui, en 1970, fusionnera avec le Paris Football Club pour devenir le... Paris-Saint-Germain FC. Le stade principal a été baptisé stade Georges-Lefèvre en hommage à un joueur de ce club mort au combat en 1940.Les équipes de CFA du PSG et désormais les féminines y évoluent régulièrement. Le record d'affluence de l'enceinte est de 4593 entrées payantes pour un match de huitième de finale de la Coupe de France, le 9 mars 1969, entre le Stade Saint-Germain et Evreux.
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