Autres articles
-
Le mouvement de rotation sectorielle le plus fort depuis 5 ans
-
Allocation d’actifs : les actions retrouvent la faveur des investisseurs
-
Les marchés actions émergents restent attractifs
-
Cours de l’or : la prudence s’impose à court terme
-
Marchés obligataires : 35 ans de baisse des taux… et après ?
L’élection de Trump a créé une nouvelle dynamique et de nouvelles attentes sur les marchés financiers. Son programme électoral très ambitieux est saupoudré de mesures de relance budgétaires et d’investissements dans les infrastructures pour un montant d’environ 7.000 milliards de dollars.
Zone euro : conjoncture légèrement positive et taux bas
La zone euro reste confrontée à des défis structurels comme la mise en place d’une véritable union fiscale et budgétaire, une évolution démographique défavorable, un secteur bancaire chancelant et diverses incertitudes géopolitiques. Malgré cela, la conjoncture européenne montre une timide évolution positive. La fragilité de la zone euro et la faible inflation structurelle associées à un endettement public élevé devraient, selon toute vraisemblance, inciter la BCE à maintenir une politique monétaire extrêmement accommodante au-delà de mars 2017
Chine : les risques à la baisse persistent
L’avis sur la Chine n’a pas changé. Selon Degroof Petercam, le pays devrait éviter un « atterrissage brutal », mais son économie n’en continuera pas moins à perdre graduellement de la vitesse. Indépendamment du fait que ses chiffres de croissance officiels semblent surévalués, la Chine devrait soutenir en partie sa croissance fléchissante à travers des investissements publics et un assouplissement monétaire dans le cadre d’une politique « stop & go ». Les défis d’une population vieillissante, d’un déraillement de la dette et d’un potentiel moins important pour opérer un mouvement de rattrapage continueront à peser sur la croissance ces prochaines années. Les propositions politiques de Trump, qui annoncent une guerre commerciale avec la Chine, renforcent encore ce sentiment. Actions : préférence pour l’Europe et davantage d’enthousiasme pour les Etats-Unis
La combinaison entre croissance économique modérée et crédits bon marché a créé ces dernières années un climat favorable pour les investissements en actions, qui devrait selon toute vraisemblance persister. L’accentuation du momentum autour d’une politique de relance par les pays occidentaux pourrait stimuler cette croissance, ce qui est positif pour les bénéfices des entreprises. Les actions restent donc la classe d’actif d’investissement préférée de Banque Degroof Petercam pour 2017.
Banque Degroof Petercam a aussi relevé récemment sa position en actions américaines, aux dépens des pays émergents. Les valorisations des actions américaines sont relativement élevées, mais cela est compensé par l’ampleur des investissements que propose Trump. Les pays émergents sortent d’une excellente année et la prime de risque est désormais plus faible.
Obligations : obligations à court terme et investment grade
La banque privilégie pour le moment les obligations à court terme. Ce choix a du reste été confirmé par la hausse des taux depuis le second semestre. Nous ne prévoyons toutefois pas de nouvelle forte hausse des taux. L’inflation sous-jacente reste faible et la politique monétaire devrait par conséquent rester souple un certain temps encore.
Or
Malgré sa grande volatilité, l’or a toujours sa place dans un portefeuille d’investissements sainement diversifié. Les taux réels sont encore négatifs, ce qui profite à l’or et soutient son cours. Tout comme le dollar, l’or fait office de refuge en cas d’agitation extrême.
Devises : dollar, court terme versus long terme
Pour le dollar américain, la médaille a deux faces. D’un côté, un réflexe protectionniste aux Etats-Unis pourrait conduire à une politique axée sur un affaiblissement du dollar pour préserver la position concurrentielle internationale. Nous constatons également que le dollar est déjà relativement cher dans une perspective historique (= à long terme). De l’autre, une hausse des taux et de l’inflation aux Etats-Unis pourrait favoriser une hausse du dollar (à court terme).