C'est un nom qui intrigue. Il est inspiré de la littérature suédoise. Blondino c'est d'abord un roman de Sture Dahlströme. C'est aussi un projet aussi obsédant qu'un nouveau crush. C'est d'abord une femme : Typhaine Lozupone, grande. Blonde, le teint diaphane et la voix chaude et suave. C'est aussi un homme. Jean-Christophe Ortega. Elle écrit et chante, il compose les mélodies et apporte cette dimension tantôt brumeuse, tantôt fiévreuse.
Remède à l'ennui
Blondino c'est un projet dont les formes restent floues, à la croisée des chemins entre rock, musique électronique, folk et chanson française. L'OVNI. L'écriture fine, la plume fuselée, trempée dans le miel qui fait les grandes chansons. Il suffit d'écouter l'EP sorti l'année dernière. De la poésie chantée. " Je fuis l'ennui des jours comme une damnée ". La chanson française est belle quand elle est bien écrite.
Blondino dévoilera son premier album le 24 février. Il s'intitule Jamais sans la nuit et s'annonce déjà comme un must-have de la chanson rock en VO dans le texte. En prélude, un single : " Bleu ". Des phrases fractionnées, des mots qui tapent justes, des mini-uppercuts qui laissent des marques. Bleus. Le clip est à voir. Vraiment.
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