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Barack Obama, dans son discours d’adieu du mardi 10 janvier, a fait le bilan de ses 8 années à la Maison Blanche. Une émotion dans la voix il a repassé le fil de ses deux mandats avec parfois le sentiment d’une œuvre inachevée.
Il a lancé à ceux qui l’écoutaient d’une oreille déjà empreinte de nostalgie : Si je vous avais dit, il y a huit ans, que l’Amérique sortirait d’une grande récession…. Si je vous avais dit qu’on ouvrirait un nouveau chapitre avec le peuple cubain, qu’on trouverait un accord nucléaire iranien, qu’on éliminerait le cerveau du 11-Septembre… (…) Si je vous avais dit tout ça, vous auriez peut-être dit qu’on visait trop haut. Mais c’est ce qu’on a fait."
L’époux attentionné en a également profité pour rendre hommage à sa Michelle :
Depuis 25 ans, tu as non seulement été ma femme et la mère de mes enfants, mais aussi ma meilleure amie !
Puis il a longuement salué ses deux filles dont la plus jeune, Sasha, 15 ans, était restée à Washington en raison d’un examen scolaire : De tout ce que j'ai fait dans ma vie, ma plus grand fierté est d'être votre père.
Un tout autre son de cloche raisonna lors de la conférence de presse de son successeur à la Maison Blanche
Donald Trump, devant la presse, a consacré une partie de son énergie à s’énerver face à la rumeur.
Le républicain, milliardaire et animateur d’émissions débiles, a tenu à réagir à la publication par le site Buzzfeed de 35 pages de notes exposant des liens de longue date entre sa sphère intime et le Kremlin. Ce sont des fausses informations. Fake. C'est bidon. Ces choses ne se sont jamais passées, a-t-il claironné ! De quoi s’agit-il ? Il s'agirait d'une note rédigée par un ex-espion britannique, une sorte de 007 reconverti dans l’élaboration de dossiers à scandale. Ce sympathique écrit fait état de frasques sexuelles du milliardaire américain, lors de ses voyages en Russie. Selon Buzzfeed, qui relaie cette note aux yeux du monde, Donald Trump aurait employé des prostituées pour s'adonner à la golden shower : oui, il s’agit d’un jeu très drôle durant lequel des péripatéticiennes vous urinent dessus ! C’est très comique sauf que, pour Donald, ça ne passe pas bien ! Son cerveau s’énerve, une colère dure y naît, ça ne peut plus d’urée !
Il s’en est pris à un journaliste de cette saloperie de chaîne CNN qui a relayé l’affaire ! Il lui a éructé :
Ne soyez pas grossier ! Je ne vous donne pas la parole, vous vous taisez, vous donnez des fausses informations. Je pense que c'est scandaleux, scandaleux, que les agences de renseignements aient permis la publication d'une information qui s'est révélée être erronée et fausse ! C'est le genre de choses que l'Allemagne nazie faisait ! Oui Donald (qui n’aime pas les canards) ; on n’en est plus au nazisme mais à la Russie de Poutine ! Il paraîtrait (conditionnel !) que le Kremlin dispose de la sextape (oui c’est l’effet Valbuena) et serait à même de faire chanter le futur hôte de la Maison Blanche s’il ne se montrait pas russophile, par la suite… Ambiance, ambiance ! L’investiture de Donald se présente vraiment sous les meilleures hausses pissent ! Yes we did? clama Barack Quelque émotion dans la voix On a tenu la baraque Nul n’y a perdu la voie
Le chemin qu’on a suivi Vers de plus verts pâturages D’emplois nourris d’embellie Nous a menés davantage
Nous avons tué celui Qui sapa nos tours jumelles Il a rejoint dans la nuit Ses grands démons criminels
Nous avons prôné l’urgence De financer la santé Aux damnés de l’indigence Même s’il reste à confirmer
Cuba s’ouvre à nos enjeux L’Iran renonce à la bombe Et tu m’as rendu heureux Michelle, ma douce colombe…
Yes, we dead, clame l’infâme Nous mourons de cette presse Qui sans ambages diffame Au plus bas de la bassesse
Honte aux sbires de CNN Qui divulguent des mensonges Drapés dans leur lin de haine Maudit le nez qui s’allonge !
C’est des fake news assurées Buzzfield ne veut que nuire Quand il s’agit d’uriner J’ai mes WC, beaux messires !
Yes we did, tonne Barack Mais il m’a manqué du temps Pour éradiquer de claques Le racisme bourgeonnant
Deux mandats de tiède lutte Contre les feux de Syrie Le prix Nobel qui rebute A plonger dans la tuerie.
Yes we dead, lance un nanti On nous occit d’invasions De mexicaines infamies Le mur me rendra raison !
L’un s’en va, l’autre prépare Sa troublante investiture Sonnez clairons et fanfares Dans le vent de l’imposture
On le regrette déjà Le grand noir de la sagesse Tandis que sonne le glas Des visions enchanteresses
Ça sent le retour des loups Le ferment des divisions Les martiaux coups de grisou Dans un univers de plomb.
Des nuages poussiéreux Promettant des vagues en larmes Au désert aventureux Raisonnant du bruit des armes.