Alors, toujours a l’aise ? Confortablement installez devant les écrans de nos machines ?
Il est mardi. Il est nuit. Nous sommes mardi, et il fait nuit. Et nos mots ecrasent toujours nos pensées, et celles-ci s’acharne encore a s’exprimer, à s’approprier mots et expressions.
L’individu n’est pas libre de son langage, a peine de son vocabulaire. Et pire, nos mots et notre language ont été kidnappés. C’est qu’il y à non seulement des gamairiens, mais aussi des communiquant, des economistes du savoirs et du loisirs ; et ils kidnappent nos mots, ils figent nos expressions, en font des marques, des slogans ou des banalités sitcomiesque…
Et en figeant nos mots, et encastrant nos modalités d’expressions dans le carcan de leur industrie du spectacle ou de l’industrie politique, ils fixent aussi notre imaginaire, ils reglent par la meme nos relation aux autres, et même, dans un large mesure, notre facon de penser.