Notée par Jean-Claude Michea dans son dernier livre : Christine Taubira peut à la fois expliquer que nous sommes un peuple métissé, que nous sommes tous métissés, qu’il n’y a plus de français de souche en nous, mais que nous devons faire repentance en tant que français au titre des crimes du passé, comme s’il n’y avait aucune rupture entre le passé et nous, ou comme si nous étions tous les descendants des gens concernés de l’époque. Ces deux arguments s’excluent mutuellement, et il est amusant que l’essayiste noté ce qui serait sinon passé inaperçu. Mais après tout, c’est aussi une manière d’expliquer que l’on doit aussi se sentir coupable d’actes que l’on n’a pas commis.