David Perrotin pour BuzzFeed News France nous rend compte d’une séquence judiciaire du jour à la 17e chambre du TGI de Paris qui sort quelque peu de l’ordinaire. Plusieurs trolls ivres de la toute puissance que leur anonymat tout relatif semblait leur procurer, préalablement démasqués par la police, et donc bien moins malins, devaient en effet rendre compte de leurs agissements racistes et homophobes bien gratinés. Il est vrai comme il l’écrit qu’ils peuvent hélas bénéficier d’une certaine clémence de modérateurs de réseaux sociaux pas très regardants :
Sur Twitter par exemple, les trolls ont la belle vie et peuvent la plupart du temps injurier tranquillement.
j’observe en effet tous les jours sur ledit réseau « social » (vraiment ?) des propos délictueux violents et discriminatoires, allant jusqu’à l’appel au meurtre. Et les zozos bien bas de plafond en question ne s’en sont pas privé :
«Nous aussi on va égorger vos imams dans vos mosquées.»
«Salut la petite fiotasse, alors tu t’es bien fait enculer dernièrement par le fion lol?!»
Et toujours sur le même registre, qui a tout particulièrement attiré l’attention des médias compte-tenu de la visibilité médiatique et politique de la victime (Ian Brossat, Adjoint (PCF) à la Maire de Paris, en charge du logement et de l’hébergement d’urgence depuis avril 2014), cette bordée d’insultes homophobes :
Décision attendue le 22 février. Que la justice fasse son travail.
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