On les surnomme parfois les « aspies », ils sont un peu décalés, souvent drôles mais pourtant bien atteints d’un syndrome qui peut gâcher la vie.
Marguerite ne le sait pas mais elle est touchée par cette maladie.
Tout au long de la BD et dès la première page, on la suit et on apprend avec elle comment les signes ont pu être discrets mais bien révélateurs.
On y découvre son quotidien qui la rassure et qui fait d’elle une personne qui « sort du moule » et qui étonne.
Vignette après vignette, on s’attache et on s’agace aussi. On y palpe la solitude, l’indifférence et le malaise qui se tisse peu à peu.
Une BD touchante & simple sur l’autisme qui a le mérite d’exister et qui nous enseigne combien la différence est enrichissante. Un titre évocateur qui permet de remettre à leur place les préjugés et les qu’en dira-t-on. Une histoire qui s’inspire de la vie de Julie Dachez, l’auteure de ce roman graphique.
Un graphisme simple, dénué de fioritures qui réconforte et met à l’aise.
A lire à partir de 16 ans !
Une interview de l’auteure à découvrir
La différence invisble, Julie Dachez, Mademoiselle Caroline, Delcourt, 2016