Il y a un an été redécouvert par hasard la version originale, par un collectionneur en France, de ce film perdu et dont il ne subsistait dans les archives autrichiennes qu’une copie amputée de nombreuses scènes, datant des années 30.
C’est en 1924 que le réalisateur autrichien Hans Karl Breslauer tourne La ville sans juifs. L’histoire du maire d’une Vienne rebaptisée Utopia qui parvient à convaincre ses concitoyens que les juifs sont à l’origine de tous leurs maux. Le film montre l’expulsion violente des juifs, les pogroms, les persécutions avec une prémonition qui glace, lorsque l’on sait que le nazisme émergera à peine 15 ans plus tard.
À la fin du film, les habitants se rendent compte qu’ils ont privé la ville d’une part de sa vie.
Au sujet de cette version retrouvée, « c’est le chaînon manquant; il y a beaucoup plus de scènes à valeur documentaire illustrant la vie des juifs de Vienne entre les deux guerres », déclare le directeur des collections de la cinémathèque autrichienne.
Un appel aux dons a été lancé afin de pouvoir restaurer ce film prémonitoire. Résultat, un objectif rempli à 112% avec une cagnotte de 86 000 euros. Elle va pouvoir donner une seconde jeunesse à ce qui est le film muet « le plus important » du cinéma autrichien.
« La campagne a véritablement décollé après l’élection de Donald Trump, avec le don important d’une fondation juive anonyme depuis les États-Unis, explique un porte-parole de la cinémathèque. Mais les contributions venant d’Autriche ont également doublé après la défaite à l’élection présidentielle du candidat de l’extrême droit, Norbert Hofer.
Il y a un an été redécouvert par hasard la version originale, par un collectionneur en France, de ce film perdu et dont il ne subsistait dans les archives autrichiennes qu’une copie amputée de nombreuses scènes, datant des années 30.
C’est en 1924 que le réalisateur autrichien Hans Karl Breslauer tourne La ville sans juifs. L’histoire du maire d’une Vienne rebaptisée Utopia qui parvient à convaincre ses concitoyens que les juifs sont à l’origine de tous leurs maux. Le film montre l’expulsion violente des juifs, les pogroms, les persécutions avec une prémonition qui glace, lorsque l’on sait que le nazisme émergera à peine 15 ans plus tard.
À la fin du film, les habitants se rendent compte qu’ils ont privé la ville d’une part de sa vie.
Au sujet de cette version retrouvée, « c’est le chaînon manquant; il y a beaucoup plus de scènes à valeur documentaire illustrant la vie des juifs de Vienne entre les deux guerres », déclare le directeur des collections de la cinémathèque autrichienne.
Un appel aux dons a été lancé afin de pouvoir restaurer ce film prémonitoire. Résultat, un objectif rempli à 112% avec une cagnotte de 86 000 euros. Elle va pouvoir donner une seconde jeunesse à ce qui est le film muet « le plus important » du cinéma autrichien.
« La campagne a véritablement décollé après l’élection de Donald Trump, avec le don important d’une fondation juive anonyme depuis les États-Unis, explique un porte-parole de la cinémathèque. Mais les contributions venant d’Autriche ont également doublé après la défaite à l’élection présidentielle du candidat de l’extrême droit, Norbert Hofer.